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Histoires vraies
Mort d?une fille indigne (3e partie)
Publié dans Info Soir le 05 - 04 - 2004

Résumé de la 2e partie Charlie Winner raconte ce qu?il croit savoir de la vie de Bridget Sullivan. Il y a 50 ans, elle était pauvre et domestique dans la famille Borden, à Fall River.
C?est Lizzie, la fille cadette, qui a découvert le carnage et appelé la bonne. Celle-ci a prévenu les voisins. Lizzie, trente-cinq ans, une vieille fille laide et renfrognée, déclare : «Je n?ai rien entendu, j?étais dans le bungalow du jardin.» «Je n?ai rien entendu, affirme Bridget, j?étais dans la cuisine.»
Emma, trente-huit ans, autre vieille fille laide et méchante, n?aide pas davantage les enquêteurs.
«J?étais chez des amis, je ne sais rien du tout.»
Drôle d?histoire : le bungalow du jardin est un débarras poussiéreux où il paraît curieux de rester sans rien faire pendant deux heures. D?ailleurs, la poussière y est intacte. Qu?a donc fait Lizzie pendant tout ce temps ? De la cuisine, il est impossible de ne pas entendre du bruit dans le salon. Et Bridget n?est pas sourde. Aucune des femmes n?a vu personne entrer ou sortir. Rien n?a été fracturé ni volé. Mais rarement crime a été plus sauvagement exécuté ! Personne n?ose soupçonner Lizzie, la fille cadette : une personne aussi dévote, présidente de la plupart des associations de bienfaisance de la ville, fondatrice d?un club de défense du chien et du chat. Comment pourrait-on l?imaginer, la hache à la main, fendant le crâne de son père et de sa belle-mère ? Emma, l?aînée, est, bien entendu, hors de cause, puisqu?elle était ailleurs. Quant à Bridget, la bonne, personne n?y pense.
Il n?empêche que ce double assassinat met la ville sens dessus dessous et qu?il faut bien mener une enquête. Aucune trace, ni de vagabond ni de fou évadé. Pas de vengeance possible. On ne trouve que quelques petites choses curieuses.
M. et Mme Borden étaient malades très souvent après leur repas, depuis plusieurs jours. Lizzie, la cadette, a fait brûler l?une de ses robes dans le poêle à charbon, trois jours après le crime. Elle prétend qu?elle l?avait tachée de peinture. lnterrogée avec un peu plus d?insistance, elle s?embrouille sur son emploi du temps de la matinée et prétend avoir mis de l?ordre dans le bungalow du jardin, ce qui est impossible.
Dans la cave de la maison, on trouve une hache à la lame beaucoup trop propre et au manche brisé. C?est beaucoup. On arrête Lizzie.
C?est depuis cette arrestation que la loi du silence va lier les trois personnages principaux de l?affaire. Lizzie, sur le conseil de son avocat, ne prendra même pas la parole, elle refusera d?être défendue. Pas un mot pendant tout le procès ! Pas un mot non plus de sa s?ur ni de Bridget, la domestique. Et, faute de preuves, c?est l?acquittement pur et simple.
Les habitants de Fall River, qui s?étaient d?abord élevés contre l?arrestation de Lizzie, sont sidérés par le jugement. Ils le trouvent tout à coup inadmissible ! Peu leur importent à présent la fortune des s?urs Borden, leur position sociale et leurs ?uvres de bienfaisance. Pour la rumeur publique, les s?urs Borden sont coupables et Bridget Sullivan, la domestique, est leur complice.
Année après année, la haine et les soupçons vont s?accumuler, se solidifier, pour former une barrière infranchissable entre la maison des s?urs Borden et le reste de la ville. Une haine qui se renforce, devant le mépris affiché par les trois femmes ; et qui s?exacerbe, quand Lizzie et Emma, ayant officiellement hérité la fortune de leur père, décident de rester à Fall River et d?y vivre, avec toujours pour seule et unique domestique Bridget Sullivan.
Cinquante ans plus tard, Bridget est la seule survivante de cette aventure. Lizzie est morte en 1925, Emma en 1928. Une grande partie de leur fortune est allée à la SPA? Bridget a hérité le reste. C?est elle, maintenant, qui habite la maison. Voilà pourquoi le journaliste Charlie Winner ne veut pas la laisser mourir tranquille. (à suivre...)


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