«Le problème majeur des élèves recalés au BEM réside dans les langues étrangères : le français et l'anglais.» C'est ce qu'a déclaré Boubakeur Khaldi, secrétaire général du ministre de l'Education nationale, lors d'une conférence de presse animée mercredi dernier au niveau de ministère de l'Education nationale, consacrée essentiellement à l'évaluation des examens de fin du cycle primaire et moyen, sur le plan non seulement quantitatif, mais aussi qualitatif. «Les mauvaises moyennes enregistrées à l'échelle nationale sont respectivement 6,22/20 pour le français et 4,51/20 pour l'anglais», a-t-il ajouté. Selon lui, le problème revient principalement au manque d'enseignants dans ces matières, notamment dans les wilayas du Sud. Cela est également dû, toujours selon le même orateur, aux problèmes pédagogiques et méthodologiques de certains professeurs. Il affirme, en outre, que la tutelle de l'éducation nationale compte mettre en application de nouvelles méthodes d'enseignement, ce qui permettra d'améliorer l'assimilation des élèves en ces filières. Il précise, dans le même ordre d'idées, qu'il y a aussi des raisons proprement historiques. «Une rupture de l'enseignement du français a eu lieu à plusieurs reprises depuis l'indépendance à nos jours. C'est ce qui a d'ailleurs freiné l'apprentissage de cette langue notamment», a-t-il ajouté. Abordant par ailleurs le volet du seuil des cours pour les examens de terminale, Boubakeur Khaldi a souligné qu'il n'est pas prévu pour l'année prochaine. «Le seuil des cours n'entrera pas en vigueur l'année prochaine. D'ailleurs, demain (jeudi, ndlr), nous avons une réunion dans laquelle nous étudierons la question de créer un équilibre entre les cours et les horaires», a-t-il affirmé. Il réitère enfin que «les élèves du primaire termineront leurs cours à partir de 14h30. Cette mesure sera mise en application dès la prochaine rentrée scolaire. Le temps qui reste, soit de 14h30 à 16h sera essentiellement consacré aux différentes activités, entre autres culturelles, éducationnelles et intellectuelles.»
