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Blida
Rixes et disputes au quotidien
Publié dans Info Soir le 20 - 08 - 2011

Phénomène n Il ne se passe pas un jour sans que des bagarres, disputes, échanges violents éclatent au vu de tous, sur les principales places publiques de Blida.
«Je me pointe dès midi, volontairement, afin d'assister à une des inévitables disputes qui me font passer allègrement le temps», assure un homme, la quarantaine bien avancée. Près de lui, sur les rares bancs publics de Bab Sebt, centre névralgique de la ville, Ahmed, retraité de l'éducation nationale, affirme recenser le nombre de disputes dans un rayon de moins de 500 m.
«Cinq disputes en moyenne chaque jour presque sous mes yeux.» Etals de vente de boissons sucrées, d'autres de pâtisseries orientales et quelques-uns de jouets en plastique de piètre qualité ; les produits s'amoncellent sur le sol, obligeant les piétons à slalomer entre des objets divers, dans une multiplication de couleurs et de formes qui inspireraient bien un artiste peintre.
La police laisse faire, ignorant sans doute que parfois la source des violences provient justement de ce décor à l'africaine. «Je ne peux jamais passer avec ma femme ou mes filles devant ces jeunes revendeurs qui interpellent à chaque fois les demoiselles et parfois même les mères de famille et nous nous trouvons désarmés devant cela puisque personne ne vous donnera raison si vous tentez de rappeler à l'ordre un de ces jeunes au mauvais caractère», explique un employé du CHU Frantz-Fanon qui déclare interdire à sa petite famille de faire le marché dans cette ambiance manquant de sécurité. Son collègue a tenu à expliquer : «Nous payons des impôts pour pouvoir jouir de l'espace public en toute tranquillité, mais c'est le contraire qui se produit ! La rue appartient à ces jeunes qui ignorent tout du respect et de la politesse.»
Une jeune femme à qui a été demandé son avis, a déclaré : «Il m'arrivait d'accepter les petites remarques du genre : ‘'Tu as de beaux yeux'', mais il faut entendre ce qui est dit maintenant : on nous prend toutes pour des filles faciles et on nous oblige à sortir le moins possible.»
Un policier en civil, connu sur la place publique, assure tranquillement : «Nous ne pouvons tout de même pas emmener au commissariat quelqu'un qui va faire une remarque au passage d'une fille.» Rue du Bey, place Didouche-Mourad, rue des Martyrs, rue Aïssat-Idir et le marché Guessab, ce sont des lieux à Blida-ville où il faut surveiller ses arrières et se faire tout petit ; le nombre de jeunes délinquants est quasiment égal au nombre de citoyens au-dessus de tout soupçon.
On presse le pas, on baisse la tête et on fonce vers des espaces plus rassurants. Le mois de ramadan et la fièvre des achats rajoutent à cette ambiance d'insécurité et de bagarres pour un oui ou pour un non. Vivement la fin du jeûne !


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