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Faire du signalement une obligation pénale
Publié dans Info Soir le 15 - 10 - 2011

Tabou - Beaucoup de violences sexuelles envers les enfants sont passées sous silence, pour plusieurs raisons : la peur des conséquences, le sentiment de honte, de culpabilité et d'injustice.
Les différentes violences envers les enfants, à savoir physiques, morales et sexuelles, ont pris une ampleur inquiétante en Algérie.
La sonnette d'alarme est tirée et la société est plus que jamais interpellée pour mettre fin à ces agressions.
Devant cette réalité effrayante, plusieurs collectifs d'association militant pour les droits des enfants, tels que le Réseau Nada et le Réseau Wassila, ont été créés pour défendre et faire des plaidoiries auprès des instances nationales chargées de la protection de l'enfance. Afin de briser la loi du silence, le secrétaire général du collectif de défense des droits des enfants (Nada), Arrar. Abderrahmane, a déclaré que leur collectif «a déjà lancé, au niveau national, une campagne de sensibilisation et d'information pour faire du signalement une obligation pénale».
Mieux, le collectif des associations insiste sur la promulgation d'une loi, obligeant toute personne ayant constaté ou soupçonné une quelconque violence envers les enfants, de la dénoncer auprès des éléments de la protection des enfants, et d'appliquer le délit de «non- assistance à personne en danger», à toute personne qui transgresse la loi en question.
«La recrudescence réelle de toutes les formes de violences sur enfant est difficile à déterminer, en raison du défaut de signalement ou non-dénonciation. Voire en raison de la persistance de résistances culturelles, relatives notamment à la sexualité, l'indulgence et de l'impunité dont bénéficient certains agresseurs», a expliqué M. Arrar, président du Réseau Nada.
Aujourd'hui, enchaîne-t-il, «le mur du silence doit être brisé une bonne fois pour toutes. Et le masque doit tomber sur les personnes qui arrachent à un enfant son innocence et son bien- être».
«L'abus sexuel des enfants, un sujet qui demeure tabou, est entouré de secrets par les parents des enfants victimes. Certains nient carrément son existence. Et le niveau social, économique et culturel des personnes n'a aucun impact sur leur comportement envers les agressions sexuelles», nous a fait savoir, à son tour, le Dr Ami Tata, secrétaire général du Réseau Wassila.
Au Canada, par exemple, nous explique-t-elle, les lois sur l'enfance réclament, dans tous les cas de violence soupçonnée envers les enfants, une enquête visant à déterminer si l'enfant a besoin de protection ou pas.
Et si c'est le cas, les services concernés peuvent, par exemple, réagir en assurant un soutien à la famille, en retirant l'enfant de chez lui, ou en retirant l'agresseur de la maison. Des sanctions criminelles peuvent également s'appliquer dans le cas de violence sexuelle ou physique.


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