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Histoires vraies
Le cas Mary Bell (2e partie)
Publié dans Info Soir le 27 - 10 - 2011

Résumé de la 1re partie - Le lendemain, Norma Bell et Mary Bell, les deux filles qui ont retrouvé John G. blessé,vont faire leur déclaration à la police...
On a emmené John G. acheter des bonbons dans la boutique qui se trouve en bas de Delaval Road. Puis, on l'a accompagné jusqu'en haut des escaliers, au coin de Delaval Road et de Withehouse Road et on lui a dit de rentrer chez lui.
Ensuite, Mary et moi sommes allées chercher du bois dans les vieilles maisons de Coanwood Road et on l'a rapporté à nos mamans. Puis, nous sommes allées jouer dans le parking près du pub Delaval Arms. Pendant que nous jouions, Mary m'a dit qu'elle entendait des cris venant des vieilles baraques à côté. Nous sommes passées par le talus et nous avons trouvé John G. derrière les baraques. Sa tête saignait. On l'a pris dans nos bras, mais on n'a pas pu le soulever. On a grimpé sur le talus et on l'a tiré par les mains. On a appelé un homme qui passait, mais il n'a pas voulu nous aider. Puis, on a vu un autre homme, qui a porté John au Delaval Arms où ils ont envoyé chercher une ambulance et la police. Je n'avais jamais vu John G. jouer là-bas et je ne l'avais jamais emmené là-bas.»
Mary Bell confirme ce récit, devant le même sergent Lindgren : «A 13 h 15, je suis sortie pour jouer avec mon amie Norma Bell. On était en train de jouer, quand on a rencontré John G. Il a commencé à pleurer, alors, Norma et moi, on l'a amené à la boutique du coin de Delaval Road pour lui acheter des bonbons et on lui a dit de rentrer chez lui.»
Ensuite, elle dit toujours la même chose que Norma : elles sont allées chercher du bois, qu'elles ont rapporté à leur mère, elles sont retournées jouer au parking et ont entendu John G. crier. Il saignait de la tête et avait vomi sur son manteau. Elles ont essayé de le tirer par les bras, elles ont appelé un premier homme, qui a refusé de leur porter secours, puis un second, qui a conduit l'enfant au pub...
Le sergent Lindgren les remercie et leur dit qu'elles peuvent rentrer chez elles. Que font ensuite les deux fillettes ? Eh bien, il semble que ce soit des choses peu ordinaires, car, le soir du même 12 mai 1968, Mme Watson, domiciliée à Newcastle, dépose plainte, affirmant que sa fille Pauline, sept ans, et deux de ses camarades, Cindy Hepple, six ans, et Susan Cornish, six ans également, ont été attaquées sur le tas de sable de l'école maternelle de Woodlands Crescent, entre 16h30 et 17 heures, par Norma Bell et Mary Bell. Celles-ci auraient tenté de les étrangler. La jeune Pauline Watson vient raconter les faits le lendemain 13 mai : «La plus petite des deux filles m'a dit de sortir du tas de sable. J'ai dit «non». Elle a mis les mains autour de mon cou en serrant très fort. Ensuite, la fille a retiré les mains de mon cou et a fait la même chose à Susan. Cindy, Susan et moi, on a couru à la maison. Je ne connaissais pas cette fille et je ne l'avais jamais vue...». La précision est d'importance, car, d'après cette déclaration, seule «la plus petite des deux filles», c'est-à-dire Mary est en cause. Norma n'a rien fait...
Norma Bell confirme ce récit à la police un peu plus tard. Elle y ajoute même des détails terriblement inquiétants : «Après le goûter, le dimanche 12 mai, je suis allée avec Mary Bell voir les poules. Puis, nous sommes allées jouer à l'école maternelle. II y avait deux filles ; l'une s'appelle Pauline Watson, je ne sais pas comment s'appelle l'autre. Mary est allée dire à l'autre fille : «Qu'est-ce qu'il se passe si tu étrangles quelqu'un ? Il meurt ?» Alors, Mary a mis les mains autour du cou de la fille et elle a serré. La fille a commencé à devenir violette. J'ai dit à Mary d'arrêter, mais elle n'a pas voulu. Elle a continué un moment, puis elle a mis ses mains autour du cou de Pauline, qui est, elle aussi, devenue violette. Toutes les deux pleuraient. (A suivre...)


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