Déficit - La production locale des chaussures ne couvre que 2% des besoins du marché national. Les premiers pays dont l'Algérie importe des chaussures demeurent incontestablement la Chine, la Turquie et les pays d'Europe. Ce qui rend presque impossible le contrôle sur toutes ces grandes quantités importées. Le marché algérien qui compte 37 millions d'habitants consomme environ 50 millions de paires de chaussures annuellement. La moyenne de consommation par personne est d'une paire et demie de chaussures par année. Elle varie entre une paire à deux paires de chaussures, cela dépend de pouvoir d'achat des citoyens. La plupart de la marchandise consommée vient de l'étranger, puisque la part de la production locale est vraiment minime (moins d'un million de paires de chaussures). Ainsi, comme pour plusieurs produits, il est clair que le marché algérien est dominé par les produits d'importation, notamment les chaussures chinoises. Cela dit, la grande quantité d'importation rend presque impossible son contrôle et la protection des consommateurs des maladies qui peuvent être provoquées par la mauvaise qualité de produits. D'après plusieurs observateurs, de grandes quantités des chaussures importées ne sont pas contrôlées. Selon certaines statistiques les premiers pays d'où l'Algérie importe des chaussures sont la Chine, suivie de la Turquie et d'autres pays européens comme l'Italie. Ce qui est impossible aussi c'est le suivi du processus de fabrication de ces chaussures dans les pays exportateurs comme en Chine par exemple. D'une manière générale, on ne découvre les défauts de fabrication et les dangers de ces chaussures qu'après les avoir portées. Certains connaisseurs du domaine expliquent que ce ne sont pas seulement les chaussures chinoises qui représentent des dangers sur la santé publique, mais il y a aussi, les produits européens. Car même dans les pays européens il pourrait exister des lacunes en matière de fabrication de ces produits , puisque la concurrence dans ce domaine devient féroce et beaucoup de ceux qui fabriquent des chaussures en Europe pourraient bien évidemment utiliser de la matière de mauvaise qualité pour pouvoir baisser les prix sur les produits destinés aux pays où le contrôle fait défaut et pouvoir ainsi concurrencer les produits chinois . Ce qui veut dire que même une paire de chaussures «made in Italy», pourrait présenter des risques. Des spécialistes de la question formulent certaines propositions pour protéger le consommateur algérien de ces dangers de ces chaussures qui sont entre autres, le renforcement de contrôle sur les importateurs et l'application des sanctions sur les trafiquants, trouver un équilibre entre la production locale et étrangère pour exercer un meilleur contrôle sur les chaussures commercialisées en Algérie et si la production locale arrive à couvrir 10% des besoins de marché algérien serait déjà pas mal, ce qui n'est pas le cas dans l'état actuel où elle ne couvre que 2% seulement. Cela devrait réduire les risques sur la santé publique et serait bénéfique pour la production et l'économie nationales.