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Rokia d'un nouveau genre
Publié dans Info Soir le 06 - 03 - 2012

Concurrence - Le vieux charlatanisme qui semblait avoir été vaincu par le mouvement de réforme de Cheikh Ben Badis a fait, au cours des deux dernières décennies, un retour en force.
«Fais lui donc une rokia, c'est efficace !» Qui de nous n'a pas entendu dans la vie courante de tous les jours ces incitations aux «thérapies» parallèles où le charlatanisme vénal se nourrit de la crédulité des gens ? Lorsque ce genre de thérapie qui concurrence sérieusement les médecins et les psychiatres se pratique dans un salon de coiffure pour dames, c'est à croire que des mécréants se sont mis d'accord pour banaliser certains percepts de notre religion. Elles sont nombreuses les personnes qui sont là pour une rokia d'un nouveau genre. Changement de décors et changement d'acteurs. La sorcière va rejoindre son coin à quelques mètres de la place que nous occupons depuis la matinée. Il est 16 heures passées. La faim nous tenaille au moment où la sorcière se désaltère avec une canette de limonade dans une main et un hamburger dans l'autre. En enlevant sa paire de gants, une bague en or d'une valeur inestimable attire notre attention. Sans le moindre doute, c'est un bijou acquis aux dépens de toutes ces femmes qui se bousculent autour d'elle et de ses acolytes. Des bouteilles d'eau sont alignées en attendant preneur. A voix haute, un élément du groupe récite des versets coraniques. Dans la salle, c'est un silence de mort lorsqu'il faut récupérer sa bouteille dans laquelle ce flibustier a injecté de la salive. Mais il faut aussi débourser. Ici, rien n'est gratuit, même la salive ça se paie. Ce genre de procédé, bien qu'il n'acquiert pas l'adhésion de toute la société, n'en est pas moins présent, imposant et visible avons-nous remarqué. Ces personnes ont fait du charlatanisme un métier porteur, sinon rentable à plus d'un titre. Une femme qui a demandé une séance de rokia individuelle pour sa fille est tout de suite satisfaite. Le taleb, après avoir plongé la malade dans une sorte d'hypnose en récitant des versets coraniques précis, se met en communication avec un djinn pour l'obliger à quitter le corps de la fille malade. Au moment où la fille est évanouie, le taleb prépare une amulette et recommande le sacrifice d'une volaille. Il explique à la maman que le sang provenant de cette offrande «va être bu par le djinn qui s'éloigne par la suite de votre fille».
La salle se vide petit à petit pour laisser la place aux patients de la saignée, connue sous l'appellation de la hidjama.


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