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Khelli l'bir beghtah
Responsable à part entière ou suppléante de l'homme ?
Publié dans Info Soir le 05 - 05 - 2012


Avec ces législatives, on n'a donc pas failli à la tradition et, comme d'habitude, on encense la femme à laquelle on a trouvé toutes les vertus, de mère, d'épouse dévouée, de sœur. Et voilà qu'elle se découvre des ambitions de candidate, confortée par un discours qui, sans être dénué d'arrière-pensées électoralistes, fait la part belle à la femme en «lui accordant» plus d'importance dans la vie politique. Parce que la plupart des chapelles ne conçoivent d'émancipation de la femme que par un geste de mansuétude, comme un cadeau que, bon prince, l'homme lui fait au même titre que le bouquet de fleurs. Alors on assiste à ces clichés, à ces redites qui convoquent l'histoire pour exalter l'héroïne d'hier, la cadre d'aujourd'hui en concédant le fait qu'elle peut occuper des postes politiques jusque-là dévolus à la gent masculine. Souvenons-nous de cette affaire de quotas à l'Assemblée nationale que l'on a voulu ramener à 30% de la composante : le tollé et l'opposition farouches soulevés par le projet d'une telle texture illustrent on ne peut mieux tout l'archaïsme ambiant qui fait office d'idéologie. Un parlement composé au tiers de femmes ? Et puis quoi encore ? Or, précisément, il ne faut en aucun cas s'attendre à ce que l'émancipation de la femme soit conçue comme un cadeau des hommes mais comme la résultante d'une lutte, d'un combat continu que seules peuvent mener les principales concernées. C'est fortes de ces réalités qui régissent le paysage politique, que les femmes ont décidé de s'organiser çà et là à travers certaines contrées du pays, afin de prendre en charge leur destinée. C'est le cas à Tiaret de cette liste indépendante composée exclusivement de femmes qui ont décidé de participer aux élections. L'on ne peut objectivement reprocher à ces femmes de Tiaret de pratiquer un féminisme auquel les ont acculées les hommes. Cela dit, beaucoup de partis ont compris l'opportunité d'intégrer des femmes sur leurs listes, plus par nécessité de rassembler le plus de voix que par un soudain intérêt à cette seconde moitié de la société. Même les mouvances qu'on sait les plus réfractaires à une quelconque émancipation féminine, à savoir les islamistes, se sont mises au goût du jour en renforçant leurs listes par des candidatures de femmes. Sauf qu'en ce cas précis, ces femmes qui obéissent à une idéologie bien précise, ne voteront pas contre la ligne du parti, celle qui les maintient dans le statut qui leur est dévolu, loin de toute responsabilité. Il faudra alors que ces femmes «islamistes» votent en toute «liberté» des lois qui confineront leurs semblables aux tâches subalternes des hommes, celles-là qui s'apparentent à «soutenir» l'homme dans ses grandes œuvres, comme celle par exemple de réduire la femme à ne jouer que le rôle de mère, d'épouse dévouée, de sœur… Enfin, de quoi je me mêle ? Khelli l'bir beghtah.

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