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Une ville, une histoire
Indigènes
Publié dans Info Soir le 09 - 06 - 2012

Rituel - Le même protocole était observé pour les fêtes du 14 Juillet mais cette fois non pas au cimetière, mais devant le monument aux morts.
La mort d'un notable français était toujours un événement dans l'Algérie coloniale, particulièrement dans les chefs-lieux de commune de l'intérieur du pays.
Pour impressionner les indigènes, l'administration a imaginé en effet un certain nombre de rituels. Tous les notables musulmans étaient alors conviés ce jour-là, mais de manière implicite, à assister à l'enterrement, surtout si le défunt était conseiller municipal.
Les anciens combattants devaient de préférence porter leurs médailles à leur poitrine en signe d'obéissance non seulement à l'ordre établi mais surtout en signe de «gratitude» pour tout ce que le défunt avait fait pour la communauté.
Il était convenu que ces indigènes du 1er collège ne devaient pas suivre le cortège funèbre.
Ils devaient attendre au cimetière que le cercueil arrive sans broncher. Un autre rituel imposé également à cette époque : tous les citoyens en chèche devaient s'arrêter net au passage du cortège. Les Européens devaient enlever leur casquette ou leur casque colonial et les écoliers leur béret.
L'école publique était tenue d'envoyer ses meilleurs élèves à la cérémonie de mise en terre accompagnés de leur instituteur.
Le même protocole était observé pour les fêtes du 14 Juillet mais cette fois non pas au cimetière, mais devant le monument aux morts.
A l'exception des élèves et de leurs instituteurs qui étaient en congé scolaire, les mêmes personnages étaient présents, c'est-à-dire les notables, le maire et les anciens combattants.
Il faut y ajouter les nouveaux caïds promus par l'administration qui devait leur remettre leur burnous rouge et quelques bachagas promus, eux aussi, à la légion d'honneur.
Un ancien combattant, un indigène qu'on munira d'un clairon est alors chargé d'exécuter la sonnerie aux morts pendant que toute l'assistance était au garde-à-vous.
A signaler qu'aucun notable européen n'assistait aux fêtes musulmanes, ne serait-ce que pour le symbole.


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