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Au coin de la cheminée
Le conte du genévrier (2e partie)
Publié dans Info Soir le 23 - 08 - 2012

Résumé de la 1re partie - La seconde épouse n'aime pas le fils de son mari. Aussi favorise-t-elle toujours sa fille...
La femme en fut agacée, mais elle répondit quand même :
— Bien sûr, quand il rentrera de l'école.
Mais quand elle le vit qui revenait, en regardant par la fenêtre, ce fut vraiment comme si le Malin l'avait possédée : elle reprit la pomme qu'elle avait donnée à sa fille, en lui disant : «Tu ne dois pas l'avoir avant ton frère.» Et elle la remit dans le bahut, dont elle referma le pesant couvercle.
Et lorsque le petit garçon fut arrivé en haut, le Malin lui inspira son accueil aimable et ses paroles gentilles : «Veux-tu une pomme, mon fils ?» Mais ses regards démentaient ses paroles car elle fixait sur lui des yeux féroces, si féroces que le petit garçon lui dit :
— Mère, tu as l'air si terrible : tu me fais peur. Oui, je voudrais bien une pomme.
Sentant qu'il lui fallait insister, elle lui dit :
— Viens avec moi ! et, l'emmenant devant le gros bahut, elle ouvrit le pesant couvercle et lui dit : Tiens ! prends toi-même la pomme que tu voudras !
Le petit garçon se pencha pour prendre la pomme, et alors le Diable la poussa et boum ! elle rabattit le lourd couvercle avec une telle force que la tête de l'enfant fut coupée et roula au milieu des pommes rouges.
Alors elle fut prise de terreur (mais alors seulement) et pensa : «Ah ! si je pouvais éloigner de moi ce que j'ai fait !» Elle courut dans une autre pièce, ouvrit une commode pour y prendre un foulard blanc, puis elle revint au coffre, replaça la tête sur son cou, la serra dans le foulard pour qu'on ne puisse rien voir et assit le garçon sur une chaise, devant la porte, avec une pomme dans la main. La petite Marlène, sa fille, vint la retrouver dans la cuisine et lui dit, tout en tournant une cuillère dans une casserole qu'elle tenait sur le feu :
— Oh ! mère, mon frère est assis devant la porte et il est tout blanc ; il tient une pomme dans sa main, et quand je lui ai demandé s'il voulait me la donner, il ne m'a pas répondu. J'ai peur !
— Retournes-y, dit la mère, et s'il ne te répond pas, flanque-lui une bonne claque !
La petite Marlène courut à la porte et demanda : «Frère, donne-moi la pomme, tu veux ?» Mais il resta muet et elle lui donna une gifle bien sentie, en y mettant toutes ses petites forces.
La tête roula par terre et la fillette eut tellement peur qu'elle se mit à hurler en pleurant, et elle courut, toute terrifiée, vers sa mère :
— Oh ! mère, j'ai arraché la tête de mon frère !
Elle sanglotait, sanglotait à n'en plus finir, la pauvre petite Marlène. Elle en était inconsolable.
— Marlène, ma petite fille, qu'as-tu fait ? dit la mère. Quel malheur ! Mais à présent tiens-toi tranquille et ne dis rien, que personne ne le sache, puisqu'il est trop tard pour y changer quelque chose et qu'on n'y peut rien. Nous allons le faire cuire en ragoût, à la sauce brune.
La mère alla chercher le corps du garçonnet et le coupa en menus morceaux pour le mettre dans la sauce brune et le faire cuire en ragoût. Mais la petite Marlène ne voulait pas s'éloigner et pleurait, pleurait et pleurait, et ses larmes tombaient dans la marmite, tellement qu'il ne fallut pas y mettre de sel. (A suivre...)


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