Types ethnologiques. L'Atlantide, dit-on, ainsi que nous le verrons plus loin, a été habitée par des races rouge, jaune, blanche et noire. Le Popol Vuh, parlant de la première patrie des Guatémaltèques, dit que «des hommes blancs et noirs habitaient ensemble cette heureuse contrée, vivant en grande paix», parlant «le même langage». Le Popol Vuh expose ensuite comment ce peuple émigra, abandonnant sa première patrie ; comment son langage s'altéra et comment les uns se dirigèrent vers l'Est, tandis que les autres voyageaient vers l'Ouest (vers l'Amérique centrale). La même forme de crâne se retrouve sur la côte africaine, aux îles Canaries et sur les côtes d'Amérique, dans les Caraïbes, tandis que la couleur de la peau chez ses peuplades est d'un brun tirant sur le rouge. Les anciens Egyptiens se dépeignaient eux-mêmes comme des hommes rouges, hautains, semblables à ceux que l'on rencontre encore aujourd'hui dans certaines tribus des Indiens d'Amérique. Un fait assez remarquable concernant les Indiens d'Amérique, et qui est pour les ethnologues une énigme, c'est la grande diversité de couleur et de teint qui se rencontre parmi eux. Depuis le teint blanc des tribus du Menominée, du Dakota, du Mandan et de Zuni, dont la plupart ont les cheveux châtain clair et les yeux bleus, jusqu'au teint foncé, presque noir, des Karos du Kansas des tribus aujourd'hui de Californie, les races indiennes représentent toutes les nuances : les tons rouge brun, cuivré, olivâtre, jaune clair et bronze.