Décision - L'Etat algérien a réitéré les mesures d'accompagnement pour les clubs professionnels de football pour la réussite de leur passage au véritable monde du professionnalisme. Le nouveau premier responsable du secteur de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, en marge de la cérémonie du lancement officiel de la saison 2012-2013, à l'OCO Mohamed-Boudiaf, a fait savoir qu'il y a un communiqué interministériel qui engage l'Etat dans la mise en œuvre du professionnalisme. «Trois années après son entrée en vigueur, il est utile de faire une halte et de voir s'il y a des choses à changer, ce à quoi le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, a commencé à travailler», a déclaré Tahmi. L'intervenant n'a pas manqué d'appeler les responsables des différents clubs à ne jamais négliger le volet de la formation, surtout que les jeunes athlètes constituent l'avenir du sport algérien, toutes disciplines confondues. Et M. Tahmi d'ajouter :«Notre stratégie vise à orienter les activités et contenus des programmes des différentes fédérations vers la formation des jeunes talents selon le plan arrêté par le secteur de la Jeunesse et des Sports.» Il a profité de cette occasion pour nier l'existence d'un quelconque conflit entre la FAF et le MJS d'autant plus que «ce dernier est là pour soutenir toutes les fédérations». «Nous avons entamé un professionnalisme avec beaucoup de clubs sans qu'il y ait un environnement économique autour, ce qui a créé quelques problèmes. Nous allons trouver des solutions et je suis sur que nous parviendrons à un véritable professionnalisme en Algérie», précise-t-il. Pour sa part, le patron de la FAF, Mohamed Raouraoua, a salué les actions qu'est en train d'accomplir le ministre Tahmi depuis son intronisation, et qualifié de très fructueuse la réunion qui a regroupé les deux hommes, mardi dernier à Alger. «Le gouvernement et grâce à une décision du chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, a mis en œuvre un certain nombre de mesures pour encourager l'avènement du professionnalisme. Nous corrigeons au fur et à mesure les imperfections. J'ai dit au début qu'il fallait 4 ou 5 ans pour asseoir le démarrage du véritable professionnalisme. Nous sommes au début de la 3e année, il y a beaucoup de progrès accomplis, beaucoup de changements apportés. Il faut laisser le temps à ces sociétés et ces clubs de s'organiser», a déclaré M. Raouraoua, qui a remis à Tahmi le compte rendu des différentes réunions zonales qu'il (Raouraoua) a eues avec les présidents des clubs Centre, Est et Ouest. Il indiquera que son instance est actuellement en train de mettre en place un plan pour la prise en charge des problèmes des clubs qui sont réels et des revendications qui sont légitimes. «J'ai bon espoir qu'avec l'aide du ministre et de l'ensemble des cadres du secteur des sports et en conjuguant nos efforts avec ceux des clubs, nous pourrons effectivement, dans quelques années, avoir un vrai professionnalisme dans le pays», conclura M. Raouraoua.
