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Histoires vraies
Le couteau de cuisine (3e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 17 - 11 - 2012

Résumé de la 2e partie - Le Dr rassure Henri Baudrier en lui disant que vouloir frapper sa femme au ventre, est un geste purement symbolique...
Henri se prend la tête dans les mains. Il sent confusément que le praticien a raison, mais tout cela est trop difficile, trop douloureux. Il ne parvient pas à faire sortir cette vérité enfouie au fond de lui-même.
— Non, vraiment, je ne vois pas.
— Je vais vous venir en aide. N'auriez-vous pas envie d'un enfant que votre femme vous refuse ? Ouvrir son ventre signifierait dans ce cas la forcer à accoucher. Comme vous le voyez, il n'y a là rien de criminel. Cela serait même plutôt positif.
Henri est désemparé devant cette révélation succédant à l'angoisse de sa nuit de cauchemar. II bredouille quelque chose comme :
— C'est vrai... Pour l'enfant, Michèle ne veut pas...
Elle ne veut pas et à la fin cela a fini par vous rendre malade. Parlez-moi un peu d'elle, monsieur Baudrier.
Henri redresse la tête.
— Michèle est une enfant. Elle a le même âge que moi, mais elle se comporte un peu comme une petite fille. C'est cela que j'aime en elle d'ailleurs... Enfin, jusqu'à une certaine limite. Je voudrais fonder un vrai foyer, mais quand je lui en parle, elle se fâche. Elle dit qu'elle ne se sent pas mûre, pas prête. Je pense aussi qu'elle a peur que la grossesse l'enlaidisse. Elle est très coquette.
— Je vois... C'est un genre de comportement plus fréquent que vous ne l'imaginez.
— Qu'est-ce que je dois faire ?
— Eh bien, vous allez lui expliquer tout cela.
— Tout ? Même le rêve, le couteau de cuisine ?
— Bien sûr.
— Mais elle ne comprendra jamais ! Elle va en faire une maladie.
— C'est à vous de voir.
— Vous voulez dire que si elle n'est pas capable de comprendre, je dois en tirer les conséquences ?
Le professeur Descamps se lève.
— Je ne veux rien dire de tel, monsieur Baudrier. Je suis là pour guérir vos symptômes, pas pour vous dicter votre conduite.
On peut imaginer dans quel état Henri rentre au domicile conjugal. Avec un être fragile, hypersensible comme l'est Michèle, il s'attend au pire quand il va lui raconter ce qui s'est passé la nuit dernière : cris, hurlements, crise de larmes, crise de nerfs, fuite précipitée chez ses parents, peut-être pour ne jamais revenir. Mais il est décidé. II croit ce que lui a dit le médecin. Il sent profondément, de tout son être, que c'est la vérité. Si Michèle n'est pas capable de le comprendre, tant pis !
«Tout ne s'est pas passé facilement et rapidement, conclut Henri Baudrier... cela aurait été trop beau. II y a bien eu des cris, des larmes. Michèle a eu surtout peur, très peur. Mais nous sommes retournés consulter ensemble le professeur Descamps, qui a su la convaincre. La meilleure preuve est que notre premier enfant est né un an après. Nous ne lui avons jamais raconté les événements qui avaient précédé sa naissance. A quoi bon lui dire qu'il devait sa venue au monde à un couteau de cuisine ?»


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