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Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions célèbres
Destins extraordinaires (33e partie)
Publié dans Info Soir le 28 - 11 - 2012

Résumé de la 32e partie - Petiot est interné pour folie. Les médecins diagnostiquent chez lui de graves déséquilibres mentaux mais finissent par le libérer.
Petiot n'est pas poursuivi pour le vol commis dans la librairie mais des soupçons de fraude fiscale pèsent sur lui. En 1938, il ne déclare que 13 000 francs de revenus alors que, selon les estimations, il s'est fait plus de 500 000 francs de l'époque.
En tout cas, il a de plus en plus de clients et il gagne de plus en plus d'argent. En dépit de ses antécédents judiciaires, il n'a pas perdu la confiance des gens.
Même si les rapports des psychiatres l'ont décrit comme un pervers et un être amoral, c'est un bon époux et un bon père ; il aime sincèrement sa femme Georgette et son fils Gerald. Il les comble de cadeaux et le dimanche, il les emmène au théâtre ou au cinéma. Il commet toujours des larcins, mais cette fois-ci, il prend des précautions, pour ne pas se faire attraper.
1er septembre 1939. L'Allemagne nazie envahit la Pologne : la France et l'Angleterre lui déclarent aussitôt la guerre. La Seconde Guerre mondiale commence. Petiot, qui a 42 ans, n'est pas mobilisable. Il est antifasciste et appelle à l'écrasement du nazisme.
C'est la drôle de guerre, les armées française et allemande s'observant derrière les lignes de défense. Mais cette situation d'attente prend fin le 10 mai 1940 avec l'invasion de la Belgique et de la Hollande par l'armée allemande. Le 13 mai, le front français cède dans la région de Sedan. L'armée belge capitule aggravant la situation de l'armée française. Le lendemain, le général Weygand envisage la possibilité de la cession des combats, en d'autres termes, la capitulation. L'Italie déclare la guerre à la France et à la Grande-Bretagne. Le 12 juin est donné l'ordre de retraite générale... Toutes les mesures envisagées pour continuer le combat sont abandonnées... Le gouvernement évacue Paris. Ce n'est plus qu'un cri : «Les Allemands arrivent !»
A la rue Caumartin, comme ailleurs, c'est la panique.
— Docteur Petiot, l'armée française a capitulé, les Allemands ont pris Bordeaux et Lyon... Ils seront bientôt à Paris !
— C'est la guerre, répond Petiot.
— Mais il faut fuir... Les gens partent !
— Pour aller où ?
— Vers le Sud !
— Vous croyez que les Allemands n'arriveront pas au Sud ? Non, je préfère rester à Paris, nous n'allons pas laisser Paris à l'ennemi !
Sa femme Georgette a peur.
— Marcel, tout le monde part !
— Tu peux prendre le petit et partir, moi, je reste, je ne laisserai pas mon cabinet !
La jeune femme le supplie. Il refuse. Alors, la mort dans l'âme, elle lui dit.
— Je ne peux pas te laisser, je reste !
— Les Allemands ne me feront pas de mal, je suppose qu'ils auront besoin de médecins pour se faire soigner... (A suivre...)


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