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Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions célèbres
Destins extraordinaires (34e partie)
Publié dans Info Soir le 01 - 12 - 2012

Résumé de la 33e partie - Juin 1940, l'armée française capitule devant l'armée allemande. Paris est menacé. Les gens fuient, le docteur Petiot, lui, préfère rester.
Paris est occupé. Le docteur Petiot, comme les Parisiens qui ont choisi de rester, assiste, mortifié, à l'invasion.
— Qu'allons-nous devenir ? demande sa femme.
— Nous allons continuer à vivre et à travailler comme par le passé !
En effet, il reprend rapidement ses activités. Les malades qui n'ont pas quitté la capitale reprennent les visites.
La police l'a toujours à l'œil, à cause des drogués qu'il soigne mais aussi, avec l'occupation, ses anciennes activités politiques. Il n'a jamais caché ses idées progressistes ni son opposition au fascisme, et toute sa carrière politique, à Villeneuve-sur-Yonne, il l'a faite sur des listes de gauche. Ce passé de militant, craint la police française, pouvait le rapprocher de la résistance.
Petiot va, en effet, se rapprocher de la résistance française, en soignant et en cachant des blessés et en fournissant de faux certificats médicaux pour empêcher l'envoi d'hommes en Allemagne, réquisitionnés dans le cadre du travail obligatoire. Il servira aussi d'indicateur, en dénonçant tous ceux qui collaboraient avec les nazis.
Il prétendra, plus tard, au cours de son procès, qu'il a combattu dans les rangs de la résistance, mais cela ne sera pas confirmé, ce sera également le cas pour une prétendue participation à un groupe de résistance anti-fasciste espagnol à Paris. Il a parlé aussi d'un projet de placer des bombes autour de Paris... en fait, il semble que son rôle de résistant se soit limité à établir les faux certificats et à aider des gens recherchés, notamment des Juifs, à quitter le pays. Et encore, il se faisait payer cette fonction de passeur : 25 000 francs de l'époque, par personne.
En 1941, Petiot réalise une bonne affaire.
Il achète, pour 500 000 francs, un hôtel particulier, rue Le Sueur, dans le XVIe arrondissement, un quartier résidentiel, près de l'Etoile. La maison, qui appartenait à un prince tchécoslovaque, était abandonnée depuis dix ans et on ne peut pas dire qu'elle était en bon état.
En fait, Petiot n'avait pas l'intention d'emménager dans sa nouvelle maison ni d'y travailler. D'ailleurs, il n'a pas parlé de l'achat à sa femme, qui l'apprendra par hasard.
Plus tard, au cours du procès, on demandera à Petiot pourquoi il avait acheté cet hôtel et à quel usage il le destinait.
«C'était une bonne affaire, devait-il répondre. Quant à l'usage, je voulais, en attendant de le retaper, l'utiliser comme entrepôt.»
Il est vrai qu'il était envahi par une foule d'objets, souvent sans utilité, qu'il avait la manie d'acheter aux marchés.
Quelque temps après l'achat, le nouveau propriétaire y entreprend des travaux d'aménagement. Il installe notamment un cabinet médical au rez-de-chaussée, ainsi qu'une étrange pièce triangulaire, sans fenêtre, avec un viseur optique à la porte.
Quant au reste de la maison, plusieurs pièces, il n'y touche pas. Comme si ces pièces ne devaient servir à rien... (A suivre...)


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