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Une ville, une histoire
Le porte-bonheur des étrangers
Publié dans Info Soir le 08 - 01 - 2013

Sidi Brahim - Un homme vaillant, d'une grande piété, dont les vœux se réalisèrent.
Dès l'entrée de la ville, la coupole du mausolée de Sidi Brahim se dessine au loin accueillant les arrivants. Les Annabis n'omettent pas en général de conseiller aux visiteurs de faire un vœu dès qu'ils aperçoivent le sanctuaire du ouali.
La plupart du temps, ce vœu est réalisé paraît-il. Ce ne sont pas les saints qui manquent dans cette ville ni leurs sanctuaires régulièrement visités d'ailleurs, mais Sidi Brahim est le plus célèbre ici et le plus cité. on dit «bled Sidi Brahim», parlant d'Annaba comme on dit «bled Sidi Abderrahmane», en évoquant Alger ou «bled Sidi Boumediene» en parlant de Tlemcen... Très difficile de savoir pourquoi ce saint est plus célèbre que les autres. Mais une partie de l'explication est à chercher déjà dans l'emplacement de son mausolée juste à l'entrée de la ville. Imposant, visible de loin, il semble veiller sur ses ouailles en même temps qu'il accueille les étrangers.
S'il est évoqué avec respect et fierté par la plupart des Bônois, Sidi Brahim, aux cheveux rares, paraît-il, est surnommé le chauve par certains d'entre eux qui peuvent n'émettre aucune tendresse en parlant de lui en tant que Sidi Brahim «El-fertass». Là, la pointe de tendresse est remplacée dans les vœux qu'exauce le saint. À en croire les Annabis, il s'agit surtout de ceux formulés par les étrangers.
D'ailleurs, une phrase revient souvent ici «Sidi Brahim youkhradj ala el-barania», ce qui signifie «Sidi Brahim ne porte bonheur qu'aux étrangers». S'il est vrai que nombreux sont les étrangers à la ville qui s'y sont installés et qui ont réalisé une réussite notable, il est difficile de savoir s'il faut imputer cela à Sidi brahim. Quoi qu'il en soit, pas mal d'Annabis en sont convaincus.
Heureusement que leur tempérament chaleureux, accueillant, ouvert et affable ne fait nullement traduire cette conviction en actes d'hostilité envers les non-Bônois ! Mais au fait qui est Sidi Brahim, ce saint qui semble particulièrement accueillant aux étrangers ? Selon certains écrits, Sidi Brahim Ben Toumi était, vers le XVIIe siècle, un vaillant guerrier aux commandes des Mérides, une grande tribu, mais aussi un homme d'une grande piété.
Après que la ville eut été assiégée par les Gênois, il est venu après avoir vaillamment résisté et dressé sa tente à l'endroit où se trouve actuellement son sanctuaire. Dès lors, il observait une retraite, priant et méditant. C'est alors qu'un souverain tunisien déchu et dépossédé de tous ses biens est venu le voir. Il lui a demandé de l'aider à exaucer son vœu de récupérer son trône, mais aussi celui d'avoir un héritier, sa femme étant stérile. Une année ne s'était pas écoulée, raconte-t-on, que les deux vœux étaient réalisés. D'ailleurs, le fils du souverain en question est celui-là même qui deviendra le prince Mourad, bey de Tunis. Il était né à Annaba avant que son père restitué ne revienne à Tunis. On dit également que c'est ce dernier qui, en signe de reconnaissance au saint, a fait construire le mausolée après la mort de Sidi Brahim.


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