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Histoires vraies
Constantin Digois, assassin peureux (3e partie)
Publié dans Info Soir le 21 - 02 - 2013

Résumé de la 2e partie - Harcelé par la police, Digois déclare : «Si vous voulez que ce soit moi, eh bien, je suis l'assassin de ma femme»
L'ennui, c'est qu'à la question : «Où est l'arme ?» Constantin Digois prend un air effaré..
«Ben, je sais plus, j'ai dû la jeter. Je me rappelle pas où.»
Et là, les policiers commencent à douter. Décidément, cet assassin-là ne les aide pas. Ou il est de plus en plus stupide ; ou il se fiche d'eux de plus en plus. Une chiffe molle, une tête à claques, un mou, un velléitaire, un menteur, un lâche. Qu'est-il au juste, Constantin Digois ?
Même pas un assassin, un vrai, quoiqu'il reste les nuances. Et les nuances sont toujours importantes dans un dossier d'instruction.
Constantin Digois est donc inculpé par un juge d'instruction sceptique. Il reçoit la visite de sa mère, une femme immense, énorme et volubile, puis refuse de la revoir. Il se traîne aux interrogatoires du juge, l'œil abattu, le teint gris, le menton plus mou que jamais. Mais peu à peu, à force de contradictions et d'interrogations pièges, le juge arrive à une certitude importante : Constantin savait que sa femme avait un amant depuis deux ans. Un homme plus jeune, bien plus jeune qu'elle. Un homme de vingt-cinq ans, alors qu'elle franchissait la quarantaine.
Autre certitude : Constantin ne pouvait pas donner d'enfant à sa femme.
Enfin, l'élément de l'enquête qui l'a fait «craquer», comme on dit, fut d'apprendre que Solange était enceinte.
Le juge a sa petite idée.
«Vous vous accusez, mais je ne vous crois pas. Pourquoi avez-vous pleuré en apprenant l'état de votre femme ?
— Elle voulait un enfant depuis si longtemps et elle est morte avec...
— Je ne vous comprends pas ! Vous la tuez et vous pleurez ensuite à cause du bébé ?
— Je ne l'aurais pas tuée si j'avais su !
— Pourquoi tirer dans le ventre ?
— Je ne sais pas.
— Où est l'arme ? D'où venait-elle ?
— Je ne sais pas.
— Comment s'appelle l'amant ?
— Je ne sais pas.
— Vous mentez, il s'appelle Claude, il est étudiant, votre femme en a parlé à une amie, et la concierge se souvient d'une voiture bleue le soir du crime qui attendait devant l'immeuble. Votre voiture n'est pas bleue.
— La concierge m'en veut.
— C'est possible, mais pour l'instant son témoignage pourrait vous innocenter à condition de dire la vérité. Le nom de ce jeune homme ?
— Connais pas.
— Dans le carnet de votre femme, il y a un numéro de téléphone, celui d'un hôtel. Dans cet hôtel, on l'a vue souvent accompagnée d'un homme jeune, brun, sportif, toujours vêtu d'un blouson et de jeans. Elle l'aurait appelé Claude, et il possède une voiture bleue. Le soir de sa mort, votre femme est partie avec lui dans cette voiture bleue. Vous, vous avez descendu la poubelle après leur départ. Vous protégez ce garçon, Digois ? Vous protégez l'amant de votre femme, celui qui lui a fait un enfant et l'a tuée ?
— Je ne le connais pas et il ne l'a pas tuée, c'est moi.
— Pourquoi avez-vous nié pendant l'enquête de police, alors ?
— Je ne sais pas, par réflexe, j'avais peur. (A suivre...)


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