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Beaux-Arts
Une école à réhabiliter
Publié dans Info Soir le 05 - 03 - 2013

Colère - La grève entamée dimanche par les étudiants de l'Ecole supérieure des Beaux-Arts en signe de protestation contre les conditions déplorables dans lesquelles se trouvent les étudiants, a été suspendue à l'issue d'une assemblée générale, hier, au niveau de l'Ecole.
Prévue pour cinq jours, la grève a été suspendue après que le comité des étudiants et le directoire se sont mis d'accord sur une plateforme commune.
«Il y a une volonté de la part du directoire d'apporter des solutions aux problèmes auxquels nous sommes confrontés, de réfléchir sur la manière de satisfaire nos revendications», nous dira une élève membre du comité avant d'ajouter : «Les choses sont en train de changer, et nous espérons que cela se fera concrètement.»
Toutefois les étudiants maintiendront leurs revendications tant que leurs demandes ne seront pas satisfaites.
Les revendications des étudiants de l'Ecole supérieure des Beaux-Arts d'Alger sont : l'amélioration de la situation jugée précaire sur le plan pédagogique ainsi qu'au niveau de leurs conditions de vie au sein de la résidence universitaire de Zéralda.
Concernant l'hébergement et la restauration, Chaou Kamel, directeur de l'Ecole, dira que contrairement aux étudiants des autres secteurs universitaires, les étudiants de l'Ecole des Beaux-Arts sont les mieux lotis, puisqu'ils occupent la Cité des arts de Zéralda. Il assure, néanmoins, qu'il y a une volonté de remédier aux problèmes liés aux conditions d'hébergement et de restauration. Ce qui est d'ailleurs en train de se faire, assure-t-il. S'agissant de l'autre revendication, à savoir l'obtention du matériel de travail pédagogique, le directeur estime que l'administration ne peut s'amuser à livrer à tout venant ce genre d'outils de travail, car il s'agit d'un matériel lourd et coûteux.
Quant au troisième point, celui de la réhabilitation des contenus pédagogiques, notre interlocuteur estime, une fois encore, que ce n'est pas à l'étudiant de réfléchir sur la façon dont ces derniers sont accommodés. Cela revient à un comité pédagogique professionnel d'élaborer les programmes d'enseignement. «Si les étudiants s'estiment être en mesure de mieux réfléchir par eux-mêmes aux contenus pédagogiques, on se demande alors à quoi sert ce comité pédagogique constitué de professeurs ?», s'est-il interrogé. Enfin, les grévistes demandent que leur diplôme soit reconnu par le ministère de l'Enseignement supérieur. L'Ecole supérieure des beaux-Arts est rattachée à deux ministères, celui de la Culture et celui de l'Enseignement supérieur. Le premier alloue le budget, alors que le second s'occupe de l'aspect pédagogique. Les étudiants revendiquent une équivalence de leur diplôme, reconnu seulement par le ministère de la Culture. Ils demandent qu'il le soit par le ministère de l'Enseignement supérieur pour être validé à l'étranger. Ils veulent en fait une double reconnaissance. Pour le directeur de l'Ecole supérieure des beaux-Arts, le diplôme a une valeur, puisque «s'il n'était pas reconnu au niveau international comment expliquer que des étudiants diplômés de cette Ecole étudient ou travaillent à l'étranger ?» Chaou Kamel estime, enfin, que certaines des revendications formulées et avancées par les étudiants sont justifiées et aussitôt prises en considération, tandis que d'autres ne le sont pas. «Ce sont des problèmes qui les dépassent», a-t-il lancé, et de regretter : «Il y a une certaine cacophonie, de la manipulation qui ne dit pas son nom, les étudiants sont pris en otage par des personnes malintentionnées.»
- Le malaise n'est pas seulement au niveau de l'Ecole supérieure des Beaux-Arts. Même l'Institut supérieur du métier des arts et du spectacle (Ismas) connaît un mouvement de protestation des étudiants dont certains sont en grève de la faim. Pour rappel, les étudiants de l'Ismas ont entamé une grève le 16 janvier dernier. Depuis huit jours certains observent une grève de la faim pour demander au ministère de la Culture d'honorer ses engagements relatifs à l'équivalence de leur diplôme et de prendre les mesures nécessaires pour la mise en œuvre du système LMD (Licence-Mastère-Doctorat) dès la prochaine promotion. Les étudiants ont d'autres revendications liées notamment à la formation, aux programmes, aux équipements, aux moyens pédagogiques et à la vie socioculturelle. Ils se sentent lésés, car, pour eux, la tutelle se focalise sur l'organisation d'événements et néglige la formation. Ils ont sollicité les responsables, donc le ministère de la Culture et ce, afin d'établir un dialogue, mais, ces derniers n'ont pas été coopératifs. Car en guise de réponse, le ministère de tutelle a pris une décision : le gel des activités pédagogiques à l'Ismas jusqu'à nouvel ordre. Selon l'inspecteur général au ministère de la Culture, Rabah Hamdi, «la tutelle a décidé de suspendre les cours à l'Ismas jusqu'à nouvel ordre et non pas de fermer cet établissement». Et d'assurer : «La décision de suspendre les cours et les activités pédagogiques ne signifie aucunement la fermeture de l'Ismas. Le but était de protéger les étudiants et de préserver les biens de l'Institut.»


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