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Ils ont marqué leur époque
Kahena (5e partie)
Publié dans Info Soir le 09 - 03 - 2013

Résumé de la 4e partie - Erigée par l'association Aurès El-Kahena au centre ville de Baghaï, cette statue a été inaugurée en février 2003.
Certains Kabyles protestèrent car aucune inscription en langue amazighe ne figure sur le socle de la statue, son nom étant écrit en arabe. Khenchela est le nom que portait la fille de la reine berbère Kahena. Le nez, dont il est question, veut dire le Khanchouch, c'est-à-dire la fierté. Dans toute la région des Aurès, le nom Dihya est assez courant chez les Chaouis. Aussi, le personnage historique de Dihya est devenu de nos jours un symbole, aux côtés de Massinissa, de Jugurtha... La tradition orale des Chaouis ne donne pas de renseignements précis sur tout le parcours historique de la Kahena. Mais elle reste la reine des Chaouis. Plusieurs femmes ont évoqué la Kahena, comme Gisèle Halimi dans son livre La Kahena ou Baya Jurquet-Bouhoune dans son livre Femmes algériennes : de la Kahena au Code de la famille, où elle dénonce le code de la famille adopté le 9 juin 1984 en Algérie. Pour sa part, Gisèle Halimi a déclaré : «J'ai voulu clore ce cycle par la Kahena. Dans son contexte historique, je l'ai fait vivre, aimer, guerroyer, mourir. Comme mon père, Edouard le Magnifique, l'aurait peut-être imaginée. La Kahena était-elle son ancêtre ? Peut-être. L'ai-je aimée en la faisant revivre. Oui. Passionnément.» Dans la littérature algérienne contemporaine, Kahena est évoquée dans les œuvres de Kateb Yacine ainsi que beaucoup d'autres écrivains. «L'originalité de Kateb, suivant l'essayiste, est d'avoir fait de Kahena une païenne au sens non idolâtre ou polythéiste, mais dont le paganisme s'apparente à un matérialisme moderne. Dans la Femme sauvage, Kateb présente la Kahena comme une adoratrice de la terre, seule divinité qu'elle reconnaisse. Cette passion pour la terre est synonyme de patriotisme. Kahena prend alors l'image de «la vierge aux abois» nommée la «Numidie», abandonnée mourante par «Jugurtha», comme l'évoque Rachid dans son roman Nedjma en se disant : «Et c'est moi, Rachid, nomade en résidence forcée, d'entrevoir l'irrésistible forme de la vierge aux abois (Kahena), mon sang et mon pays ; à moi de voir grandir sous son premier nom arabe la Numidie que Jugurtha laissa pour morte.». Mohammed Khaïr-Eddine : «Khaïr-Eddine, selon Zemmouri, évoque Kahena dans ses textes comme une ancêtre emblématique (...). Dans Agadir, le héros reconnaît comme divinité la «Déesse Sudique Rutilante» qui semble désigner à la fois la Kahena et la terre du Sud (...). L'histoire devient alors mythe. Mais alors que Farès et Kateb exaltent et célèbrent en elle la femme qui symbolise la résistance aux arabo-musulmans, Khaïr-Eddine, lui, préfère voir en elle le symbole de la révolte. (A suivre...)

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