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Ainsi va la vie
La malédiction de l'inconnu (3e partie)
Publié dans Info Soir le 03 - 04 - 2013

Résumé de la 2e partie - C'est au cours de son mariage que Omar meurt noyé.
En revenant de l'enterrement, Miloud, un ouvrier âgé d'une trentaine d'années, a un brusque malaise qu'on attribue à la chaleur. On l'assied sous un arbre et on lui donne à boire. Puis, comme il se plaint de violents maux de tête, on lui verse le contenu d'une gourde de peau de chèvre sur le crâne. Mais Miloud s'évanouit, et on le transporte jusqu'à son domicile, au bout du village.
— Ce n'est rien, c'est juste la chaleur, dit un homme à sa femme qui accourt.
Quand il reprend ses esprits, il gémit que sa tête va éclater. Sa femme lui serre le front avec son foulard qu'elle arrache de sa tête. On lui donne de l'huile à boire. Sa vieille mère jette dans le mortier en cuivre des morceaux d'oignons et de carvi qu'elle transforme en bouillie dont on fait un cataplasme qu'on pose sur sa tête, pour chasser les effets du soleil. Rien. Miloud est brûlant de fièvre. On lui fait boire des tisanes qu'il avale difficilement.
— S'il ne va pas mieux, je l'emmènerai demain matin en ville chez le docteur, sur la mule.
On appelle le guérisseur en pleine nuit, car son état empire. Il est totalement inconscient.
Les voisins et ses deux frères l'entourent. Ses cousins accourent. Seule parmi les hommes, sa vieille mère reste à son chevet.
On lui fait ingurgiter un peu d'eau que le taleb a bénie en récitant quelques versets du Coran.
Mais l'eau coule des deux côtés de sa bouche. Il ne peut plus rien avaler. Sa femme et ses sœurs tentent de le nourrir, en vain...
Au lever du jour, Miloud rend l'âme.
Cette nouvelle, qui se répand dans le village telle une traînée de poudre, frappe Slimane qui la reçoit comme un coup de poignard en plein cœur. «C'est le deuxième ! C'est donc vrai ! Mon Dieu ! L'homme n'a pas menti !»
Il sort de sa maison, éperdu, regardant le ciel, comme si la réponse s'y trouvait.
Il se rend au village, dans le café où tous parlent du décès de Miloud.
— Notre village est en train de perdre ses jeunes ! dit le tenancier du café ! Ce n'est pas bon signe.
— Quelle est cette étrange maladie ? dit un client, en reposant son verre de café sur la table. Je n'ai jamais vu quelqu'un mourir aussi rapidement d'un coup de soleil ! Sobhan Allah !!!
— Avait-il des enfants ? demande un autre.
— Juste un bébé. Un garçon, je crois. Et déjà orphelin !
Slimane rentre chez lui atterré. Trois jours plus tard, les deux fils du vieux Mohamed lui ramenaient les sacs d'olives qu'ils venaient de ramasser. Ils les ont retrouvés au fond du ravin, déchiquetés sur les rochers, parmi les débris de la vieille carriole qui les ramenait à leur «firma», une petite masure sur la colline qui surplombe le village. (A suivre...)


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