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Un passé dur à assumer
Publié dans Info Soir le 09 - 04 - 2013

Suspicion - S'étant assurées qu'il n'y avait pas de lézard dans cette affaire, les autorités autoriseront la fille de Staline à émigrer dans leur pays, à changer de nom, d'identité et même de vie.
Etant donné la charge du nom qu'ils portent, d'autant qu'il est lié bien souvent à des massacres collectifs et à un holocauste durant la Seconde Guerre mondiale, de nombreux descendants d'hommes politiques qui ont tragiquement marqué leur époque, ont trouvé la parade pour faire oublier ce nom : entrer dans l'anonymat. Les enfants de Mussolini et ses petits-enfants qu'on ne peut accuser des crimes de leur père ont vécu pendant très longtemps hors d'Italie pour éviter les représailles, quelquefois même à la frontière entre l'Italie et la Suisse.
Comme d'ailleurs l'ancien souverain de Rome le roi Emmanuel. Pourtant rien n'empêche les uns et les autres de retourner dans leur pays pour y mener une vie tranquille. Certains l'ont fait. D'autres hésitent encore. Aujourd'hui que la tendance est à la décommunisation tous azimuts de la planète, que reste-t-il d'un autre grand nom lié à la fois au goulag et à la libération de Berlin ? Aurait-il laissé des enfants dans ce Kremlin austère où il paraît presque impossible qu'une famille puisse y vivre dans le calme, sans être perturbée, inquiétée ou menacée ?
Historiquement Staline n'avait qu'une seule fille. Pour échapper à la dictature d'un père sans pitié, responsable de la déportation de plusieurs millions de citoyens et de leurs morts, la jeune Staline entrera discrètement en contact avec des diplomates américains en poste à Moscou. Il lui faudra des mois de patience, de rendez-vous, de contre-rendez-vous et de pièges à contourner pour prouver sa bonne foi aux autorités de l'ambassade. A Washington l'affaire est étudiée au plus haut niveau. Et si ce n'était qu'un piège grossier tendu par le KGB pour compromettre la mission américaine, se sont demandés les responsables en charge d'un dossier aussi sensible. S'étant assurées qu'il n'y avait pas de lézard dans cette affaire, les autorités autoriseront la fille de Staline à émigrer dans leur pays, à changer de nom, d'identité et même de vie. Avec elle disparaissait à jamais tout lien avec le Petit père des peuples. Un autre sanguinaire que Staline, tout aussi dément que lui et même plus, Hitler n'aura même pas la chance de procréer et d'être père. Nous ne lui connaissons à sa mort qu'un seul parent, une sœur.
Effarée par la mégalomanie de son frère, elle aura au moins la décence d'être discrète pendant toute la durée de la Seconde Guerre mondiale.
Si discrète que l'histoire a failli l'oublier.Ce n'est qu'au lendemain de l'armistice et même bien après qu'un journaliste trouvera sa trace en Allemagne même.Elle était employée dans une grande famille bourgeoise en qualité de femme de chambre.Selon le journaliste a qui elle s'était confiée avec beaucoup de pudeur, le nom qu'elle portait la ferait souffrir jusqu'à la tombe.


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