«Il y a un manque dans la prise en charge du paysage à Alger», affirme Abdelhamid Gherbi, premier responsable de l?Etablissement de développement des espaces verts d?Alger (Edeval). Pour pallier cette situation, notre interlocuteur souligne que «l?entretien de ces lieux sur le terrain ne suffit pas. Il faut développer toute une culture du vert chez la nouvelle génération. Il faut que la matière pépinière soit inscrite dans le programme scolaire de manière non pas occasionnelle, mais continue.» M. Gherbi propose dans ce sens «d?offrir la possibilité aux établissements scolaires d?enseigner ces activités sur le terrain». Les responsables de l?Edeval regrettent qu?il n?y ait plus une culture des plantes surtout devant le béton qui a tendance à remplacer les espaces verts. «Dans tous les lotissements à bâtir, un cahier des charges où doit figurer le bâti autorisé avec une surface non construite destinée à l?espace vert est nécessaire», estiment-ils.