Galère - Les parturientes doivent parcourir des dizaines de kilomètres pour accoucher à l'hôpital d'Azazga. Les jeunes sont complètement délaissés, ils sont livrés à eux-mêmes. Jusque-là, il n'y avait aucune structure pour les accueillir, à présent une maison de jeunes sera mise à leur disposition dans les jours à venir. Cela alors qu'une bibliothèque municipale est en cours de réalisation et un projet de centre sportif de proximité a été attribué à une entreprise. Il sera incessamment lancé. Ce dernier comprend également un stade. On compte également inscrire un projet de réalisation d'une piscine semi-olympique. Un autre secteur vital, celui de la santé est aussi en souffrance. La commune ne dispose que d'une seule polyclinique qui reste dépourvue du matériel nécessaire et de médecins spécialistes. Le service de la maternité est carrément à l'arrêt. Les parturientes doivent faire des dizaines de kilomètres pour accoucher à l'hôpital d'Azazga. Le laboratoire d'analyse n'existe même pas et les patients ont recours aux laboratoires privés. Aujourd'hui, nous apprend le maire, il est question d'effectuer des travaux d'extension de la polyclinique et des travaux de réaménagement des cinq centres de soins répartis sur les villages d'Azrou, Aït Boukssas, Boumensour et les équiper de matériel nécessaire et de personnel qualifié à l'exemple d'un médecin permanent. Sur le plan éducatif, la commune dispose d'une dizaine d'écoles primaires à travers différents villages, de 2 CEM et d'un lycée implanté au chef-lieu communal. On notera la fermeture de trois écoles primaires au niveau des villages de Hadjadja, Ahmil et Aouane. D'ailleurs, ces villages, sont touchés de plein fouet par le phénomène de l'exode qui touche plusieurs villages dont Vegoub, Ibalâiden, Boumensour, Tighilt Bouksas et Ahmil. Les habitants de ces villages démunis de tout, se déplacent vers le chef-lieu communal. Les villageois aimeraient exploiter ces infrastructures en tant que centre de soins et école de soutien pour les enfants scolarisés. Il faut dire que les élèves des régions enclavées telles que Tizi Teghidet et Tamliht ainsi que Bouksas font plusieurs kilomètres pour se rendre aux établissements scolaires sis au chef-lieu communal, ce qui a aussi accentué l'exode rural. Pour le secteur de la formation, Yakourène vient de bénéficier d'un projet de réalisation d'un centre de formation professionnelle de 300 places. Le secteur de l'habitat n'est pas en reste et la crise du logement se pose avec acuité. Il a été procédé à la distribution de 80 logements sociaux au chef-lieu communal. En raison des recours des citoyens, la commission tranchera dans les jours à venir. Concernant les projets alloués, 50 logements sociaux et 70 de type socio-locatif sont en cours de réalisation. Quant aux aides à l'auto construction la commune n'a encore reçu aucun nouveau quota.
