La représentante de l'ONU à Alger a qualifié la contribution de l'Algérie dans les opérations de maintien de la paix, notamment à Haïti, au Cambodge, au Congo et en Angola de «substantielle». «L'Algérie a apporté une contribution substantielle en tant qu'instrument actif, dans la réalisation des objectifs de paix, de sécurité et de stabilité dans différents pays du monde», a déclaré, hier, la coordinatrice résidente du système des Nations unies en Algérie, à l'occasion de la commémoration de la Journée internationale des Casques bleus, célébrée le 29 mai depuis 2003. Mme Cristina Amaral a souligné que l'Algérie est un pays qui a un rôle important dans cette noble mission, tout en saluant l'engagement de l'ANP dans les forces onusiennes pour la réalisation de la paix dans le monde. Invité à faire une analyse sur les nouveaux défis des Casques bleus face aux multiples conflits qui sévissent dans le monde, l'hôte d'El Moudjahid, dira qu' «aujourd'hui, on vit dans un monde complexe qui change constamment. D'une part, la montée croissante des phénomènes sociaux (conflits, menaces terroristes...) et le phénomène des changements climatiques, d'autre part. Face à ces situations, la neutralité des Nations unies dans le maintien de la paix est extrêmement importante. Quelles sont les limites des Casques bleus ? «Les Casques bleus ne sont pas des forces de guerre, mais des forces de paix». La neutralité de l'instance onusienne est importante en matière de contribution dans le dialogue entre les parties en conflit pour arriver à la paix. L'Algérie a apporté une grande contribution pour le maintien de la paix en Afrique, en Asie et en Amérique latine, a indiqué, pour sa part, l'expert Messaoud Adhimi. La première participation de l'Algérie remonte à 1989 où elle a participé, dans le cadre onusien, au maintien de la paix en Angola avec 20 officiers et au Congo en 1999 avec 51 officiers. M. Adhimi a fait état de 21 officiers de l'ANP déployés pour contribuer avec les forces onusiennes à garantir le respect de l'accord de cessez-le-feu signé à Alger entre l'Ethiopie et l'Erythrée. En Haïti, l'Algérie avait envoyé, entre février 1995 et août 1996, 32 militaires pour former et encadrer les unités sécuritaires de ce pays.
