Résumé de la 1re partie - Tous les guerriers de la tribu veulent l'épouser, mais Caresse du vent ne pense qu'à Manitou de l'air qui hante ses rêves et dit l'aimer... Chaque nuit, le rêve se reproduit. Chaque matin, lorsqu'elle sort de son tepee, Caresse du vent trouve un nouveau présent devant l'entrée : un collier, une tunique de peaux, un bandeau, une ceinture. A chaque fois, elle donne les cadeaux à sa jeune sœur qui est bien heureuse d'avoir une sœur aussi généreuse. Mais à force de mal dormir la nuit, Caresse du vent perd sa gaieté naturelle et ses forces semblent s'amenuiser. Elle reste souvent songeuse pendant de longs moments. Son père qui l'observe depuis plusieurs lunes, se résout à lui parler un soir car il a bien compris d'où venait le tourment de sa fille. — Dis-moi, Caresse du vent, tu sembles bien triste depuis la lune des cerises rouges. T'est-il arrivé quelque chose ? Si tu as du souci, je peux certainement t'aider. Caresse du vent ne détourne pas les yeux. Elle s'assied à côté de son père et lui raconte l'objet de son trouble. — Père, je suis jeune et il est grand temps que je prenne un époux mais nul guerrier de la tribu ne me plaît. Chaque nuit, dans mes songes, le Manitou de l'air me demande de devenir son épouse. Je ne sais pas quoi faire et surtout, je ne sais pas comment le rencontrer car je sens que je l'aime un peu plus chaque jour. Chaque matin, lorsque je m'éveille, je trouve un présent devant le tepee. Je l'offre à Perle d'orage car je ne peux accepter de si beaux présents. Celui-qui-Sait-Tout n'est pas étonné. Il se met à réfléchir et demande à ne pas être dérangé durant trois jours. Il entonne alors un chant magique qu'il psalmodie. Au bout des trois jours, il appelle sa fille : — Caresse du vent, j'ai parlé au Grand-Esprit. Tu dois maintenant décider de ton avenir. Si tu veux trouver le Manitou de l'air, il te faut quitter la tribu et entreprendre un long voyage pour retrouver celui que ton cœur aime. Le Grand-Esprit y met cependant une condition : jamais tu ne pourras revenir parmi nous car tu vas subir une métamorphose. (A suivre...)