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Vol de pièces archéologiques inestimables
Publié dans Info Soir le 07 - 09 - 2013

Pillage - C'est dans l'est du pays que le phénomène du pillage d'objets archéologiques est le plus visible, notamment dans les wilayas de Souk Ahras, Tébessa, Guelma, et d'autres zones limitrophes de la Tunisie.
Le patrimoine archéologique en Algérie nécessite la mise en place d'un système de sécurisation consistant et « moderne » capable de contrecarrer le pillage et la vente illicite de pièces archéologiques. Deux phénomènes qui perdurent malgré l'existence d'un véritable arsenal juridique sur la protection des biens culturels mobiliers et immobiliers.
Le renforcement du dispositif sécuritaire au niveau des musées et des quelque cinq cents (500) sites archéologiques recensés à travers le territoire national, pour lutter contre le vol et le trafic des pièces archéologiques, a été souligné à maintes reprises.
Des efforts sont déployés par les autorités publiques pour la protection des parcs et sites archéologiques dont la mise en place, depuis l'année 2005, de cellules de la Gendarmerie nationale chargées de la protection du patrimoine culturel et historique dans sept wilayas, et les projets d'installation d'une vingtaine de postes de contrôle dans les parcs du Tassili et du Hoggar, lancés en 2010.
Grâce à ce dispositif sécuritaire, plus de 85 400 objets classés patrimoine national, volés des musées ou des sites archéologiques dans l'est et le sud de l'Algérie notamment, ont pu être récupérés depuis 2005 selon un bilan de la direction de la sécurisation des biens culturels du ministère de la Culture.
Les fouilles clandestines, le pillage et la vente illicite des pièces archéologiques faisant partie des biens culturels protégés par l'Etat, « résistent » à tout ce dispositif sécuritaire mis en place, d'où la nécessité d'adopter un système sécuritaire plus efficace, suggèrent des observateurs.
Pour l'Office national de gestion et d'exploitation des biens culturels protégés en Algérie, «les sites archéologiques, dans leur majorité, ne sont gardés ni de jour ni de nuit», alors que leur surveillance nécessite, à son avis, toute une batterie de moyens (gardiens, clôtures, éclairage, moyens de télédétection, caméras, maîtres-chiens...).
Selon le même organisme, c'est dans l'est du pays que le phénomène du pillage d'objets archéologiques est le plus visible, notamment dans les wilayas de Souk Ahras, Tébessa, Guelma, et d'autres zones limitrophes de la Tunisie.
Observant que beaucoup de biens archéologiques «ne sont pas inventoriés» et que seulement 20 à 30 % de la totalité de ce patrimoine est connu, le reste étant encore sous terre, l'Office national de gestion et d'exploitation trouve absolument nécessaire l'établissement d'un inventaire national de tous les biens culturels mobiliers et immobiliers, y compris pour donner le droit à l'Etat algérien de réclamer les objets expatriés.


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