Résumé de la 15e partie - Bien que les cycles de vie des calmars des profondeurs ne soient pas bien connus, des espèces de calmars mieux étudiées, sont connues pour mourir peu de temps après avoir donné la vie. Rafraîchi par la dissection, le calmar colossal est maintenant exposé au Musée de Nouvelle-Zélande à Wellington. Chris Paulin est le responsable des projets nature et environnement de ce Musée. Il déclare qu'à la vue des cernes de croissance étudiés sur une autre espèce, le calmar géant ne vivrait que quelques années. «Il est très probable que ce calmar colossal – en supposant que l'histoire de sa vie est similaire à celle du calmar géant – aie atteint cette taille en trois ou quatre ans.» «La confirmation des habitudes du calmar colossal, pourtant, ne viendra seulement qu'à partir d'autres spécimens et de la construction de nos connaissances de base...», déclare Paulin. Devant le récent essor de la pêche commerciale à la légine (vendue en la faisant passer pour du bar) dans les mers Antarctiques, plus de spécimens de calmars colossaux vont être découverts, selon lui – surtout si la Nouvelle-Zélande cautionne le fait que tous les animaux pris accidentellement soient ramenés au port avec les prises intentionnelles. On suppose que le calmar colossal fréquente les mêmes eaux profondes de l'Arctique que la légine, qui est apparemment l'une de ses nourritures favorites. Paulin dit que les calmars colossaux pourraient être très nombreux. «Si on va dans ce sens, un cachalot mangera une tonne de nourriture par jour, et le calmar colossal représentera environ 75 % de cette quantité. Je ne sais pas combien de cachalots se trouvent en Antarctique, mais ça représente un sacré paquet de calmars !» A propos du Mokele-Mbembe, «l'animal était gris. Son cou était aussi gros que la jambe d'un homme. La tête et la gueule étaient comme celles du brontosaure dans le livre. Il vit une partie du corps, de sorte que ce ne pouvait pas être un serpent. Le cou devenait beaucoup plus épais là où il rejoignait le corps». (Powell, 1981). Localisation : Région du Likouala, forêt s'étendant sur environ 130 000 kilomètres, et d'autres forêts d'Afrique centrale. Un autre élément – c'est d'ailleurs celui-ci qui est pris en compte – est le témoignage en 1983 du zoologiste congolais Marcellin Agnagna. Il affirme avoir vu le Mokele-Mbêmbe dans le lac Tele, à une distance de 250 mètres pendant 20 minutes. On a très peu entendu parler du Mokele-Mbembe avant 1976, année où James Powell, un herpétologiste du Texas, a fait un voyage au Gabon pour étudier les crocodiles qui vivent dans les forêts tropicales. Powell a recueilli des récits du peuple Fang à propos d'un énorme monstre de rivière nommé N'yamala, et un sorcier local du nom de Michael Obang a reconnu dans la photo d'un diplodocus d'un livre de dinosaures le N'yamala qu'il a vu sortir d'un étang de la jungle en 1946. Plus tard, Powel fait part de cette information à Roy P. Mackal, biologiste à l'université de Chicago et vice-président de la société internationale de cryptozoologie. (A suivre...)