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Littérature sud-américaine
Une expression universelle
Publié dans Info Soir le 30 - 10 - 2013

Rencontre - La littérature sud-américaine, mondialement connue et reconnue comme étant une littérature universelle, a fait l'objet d'un débat, hier, à l'Institut culturel espagnol Cervantès.
Ce voyage à travers la littérature sud-américaine, s'est fait à travers deux grands de cette littérature, à savoir l'Argentin Julio Cortazar et le Péruvien Mario Vargas Llosa.
Fransisco Tovar, universitaire espagnol, a reconnu en Julio Cortazar - disparu en 1984 - un écrivain de rupture. «L'écriture de Julio Cortazar est une rupture avec le schéma auquel on était habitué», a-t-il dit, et de renchérir : «Sa façon d'écrire a donné lieu à un autre type de littérature. Une écriture de référence, même très significative, la littérature de Julio Cortazar est nouvelle, neuve, voire beaucoup plus moderne.»
Celui qui soutient que le style de Julio Cortazar est cohérent et nouveau, a déclaré que «le langage littéraire de l'écrivain est précieux, soigné, rigoureux». Comportant des éléments émotionnels, l'écriture de Julio Cortazar, selon l'orateur, a de la valeur ; celle-ci se situe dans le champ lexical, la syntaxe et même sur le plan de la construction narrative.
Fransisco Tovar, pour qui Julio Cortazar est «une personne qui vit sa propre histoire», celle qu'il raconte dans ses écrits, a souligné : «Sa littérature a ses caractéristiques ; son écriture, qui est un exercice de style, donc une écriture chaque fois renouvelée, est comme un jeu, avec lequel il joue l'expression narrative, la voix linguistique, la spatialité, le temps, les personnages...» Et pour conclure son exposé, Fransisco Tovar dira : «Julio Cortazar a le mot juste.» De son côté, Ina Salazar, universitaire espagnole, a salué Mario Vargas Llosa (Prix Nobel de littérature en 2010). «Il représente, à lui seul, une institution littéraire. Il est difficile de le cerner ou de le définir. Il échappe en conséquence à la généralisation. C'est simplement un créateur.» La production littéraire de Mario Vargas Llosa est considérable et importante. «Elle est imposante sur le plan de la quantité comme de la qualité. Mario Vargas Llosa vit l'écriture comme un ‘'vice'', une passion, et cette passion qui l'anime et qui alimente son écriture, est un voyage ; elle nous transporte dans son imaginaire, dans des espaces variés, dans des territoires où sont exploités différents genres. Soutenue par un langage assez singulier, son écriture est un moment de pérégrination. Son univers littéraire est inspiré de la réalité, calqué sur le vécu de l'écrivain », raconte-t-elle. Autrement dit, Mario Vargas Llosa aborde la réalité péruvienne.
«Il propose des vies parallèles», a expliqué l'oratrice, et d'ajouter : «L'histoire collective se mêle à l'histoire individuelle. Il y a une matière autobiographique dans ses écrits.» La conférencière a, en outre, souligné : «Mario Vargas Llosa ne se contente pas de relater une histoire, mais d'en créer, d'en inventer une.» En d'autres termes, il convoque, exprime la réalité, celle de la société à laquelle il appartient.
L'écriture de Mario Vargas Llosa se nourrit du vécu de l'auteur, elle raconte une histoire, un destin ; c'est une peinture sociopolitique du Pérou.
«L'écriture de Mario Vargas Llosa est moderne, complète et pleine, elle est dynamique, et la lecture se transforme en une aventure, car le temps et les lieux s'entremêlent d'une ligne à l'autre», a-t-elle conclu.


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