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La Guerre d'Algérie vue de France
La grande inconnue !
Publié dans Info Soir le 17 - 03 - 2014

Complexe ■ Même si elle a pris fin il y a plus de cinquante ans, la Guerre d'Algérie demeure un sujet très sensible qu'on préfère le plus souvent éviter en France.
Pour les officiels, qu'ils soient de gauche ou de droite, le mieux est de tourner la page «car il y va de l'intérêt des deux pays». Leur embarras est d'autant plus grand que de nombreux témoignages sont venus confirmer à ceux qui doutaient encore combien le colonialisme a été horrible, abject et atroce, et que ses «bienfaits» n'existent que dans la tête de ceux qui croient au Père Noël.
Certes, le président François Hollande a dénoncé, lors de sa première visite en Algérie en décembre 2012, le système colonial qu'il a qualifié de «profondément injuste et brutal» et a reconnu les «souffrances» du peuple algérien. Néanmoins, il n'est pas allé jusqu'au bout de ce qu'il fallait faire, c'est-à-dire reconnaître la responsabilité de la France dans les crimes commis par son armée aux quatre coins de l'Algérie.
Il avait d'ailleurs affiché la couleur dès son arrivée en Alger en déclarant qu'il n'était pas venu «faire repentance ou excuses». Pourtant, l'ancien premier secrétaire du Parti socialiste (PS) est connu pour être un «grand ami de l'Algérie», lui qui a publiquement dit ne pas partager les idées de son père, un médecin qui était un fervent partisan de l'Algérie française et ne cachait pas sa sympathie pour l'Organisation de l'armée secrète (OAS) qui a lâchement assassiné des centaines d'Algériens et de Français favorables à l'indépendance de l'Algérie. A lui seul, cet exemple traduit la complexité du regard que porte la société française sur la Guerre d'Algérie. Entre ceux qui regrettent franchement «ce qui s'est passé» et se disent favorables à des excuses officielles au peuple algérien à l'instar de celles présentées par l'Italie à la Libye, ceux qui souhaitent seulement que la «page soit tournée», ceux qui assument pleinement le fait colonialiste et regrettent même l'indépendance de l'Algérie, il est très difficile de parler d'une vision française commune à l'égard de ce qui était officiellement appelé, jusqu'à un passé récent, les «évènements d'Algérie».
C'est le moins que l'on puisse dire à voir les résultats des différents sondages réalisés sur la question, ces dernières années. Ces enquêtes d'opinion ont également révélé que beaucoup de Français ne connaissent pas grand-chose de cette guerre.
Et pour cause : «Tout n'a pas été dit sur cet épisode de l'histoire de la France», selon eux. Il faut dire que ceux qui y ont pris part directement, en l'occurrence les soldats, préfèrent pour la plupart ne pas en parler même en famille. Idem pour l'école qui est longtemps restée muette sur la question.


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