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Eradication des marchés informels
Les raisons de l'échec
Publié dans Info Soir le 03 - 04 - 2014

Constat ■ Le commerce illicite appelé communément «trabendo» est de retour en force ces derniers mois. Pas seulement à Alger mais partout : à Tizi Ouzou , Oran , Annaba , Tipasa...
L'opération de grande envergure liée à l'éradication du marché parallèle lancée par les ministères de l'Intérieur et des Collectivités locales et du Commerce, fin 2012, semble être compromise. Ce sera le énième échec d'une opération d'éradication des marchés informels. Les raisons de ces échecs sont multiples. Le porte-parole de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Hadj Tahar Boulanouar cite notamment «l'irresponsabilité des autorités locales, le manque de marchés de proximité ayant un impact sur la hausse des prix, la non organisation du réseau de distribution, mais aussi le laisser aller des pouvoirs publics».
Selon lui, «plus de 300 points de vente illégaux sont réimplantés un peu partout au vu et au su de nos élus locaux» a-t-il affirmé. «Les petits vendeurs ont saisi cette occasion pour occuper à nouveau les trottoirs et les rues car, en ce moment, le gouvernement est branché sur l'élection présidentielle», regrette M. Boulanouar. Faisant un bilan de l'opération d'éradication, il dira que «sur les 2 000 commerces irréguliers recensés par le ministère du Commerce, seulement 500 ont été éliminés». Ce nombre représente, selon lui, à peine 30 %, or rappelle-t-il, «les autorités avaient décidé de mettre totalement fin à l'informel avant la fin du ramadan 2013».
Le conférencier se demande «pourquoi consacre-t-on autant d'argent pour des travaux inutiles dans des quartiers tels que la construction puis la démolition des ralentisseurs ou autres travaux et n'avoir pas pensé à mettre le paquet pour construire des marchés légaux pouvant combattre ce genre de fléau, et baisser les prix ?». «Tant qu'il n'y a pas de solutions alternatives, rien ne changera et ce sera comme un coup d'épée dans l'eau» tranche-t-il.
A cet effet, l'Union générale des commerçants et artisans algériens interpelle les responsables du pays pour «réactiver sérieusement le plan de lutte contre l'informel». Cependant, ils sont nombreux parmi les Algériens de condition modeste qui s'approvisionnent au niveau des marchés parallèles surtout en vêtements ou en bijoux, livres et autres ustensiles de cuisine. A Birkhadem, nous avons constaté que l'informel a gagné du terrain. Toutes les places éradiquées auparavant sont occupées à nouveau au point, où le passage pour véhicules et piétons est quasiment bloqué durant toute la journée. Certains jeunes vendant des robes et des vêtements pour enfants nous affirment «ne pas trouver d'autre issue pour éviter de mendier ou carrément de voler». Même scénario constaté au marché Tnach à Belcourt ou à Bachdjarrah, à Aïn Benian, à Draria, et bien d'autres quartiers à grande fréquentation tels que Bab El-Oued et la place des martyrs. «Cette activité est mon gagne-pain. Je n'ai pas d'autres ressources. Comment vais-je faire pour nourrir toutes les personnes qui sont à ma charge ?», nous indique, un vendeur devant le marché Ferhat-Bousaâd, (ex Meissonnier).


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