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Hommage à Gabriel Garcia Marquez
L'homme qui ne cesse de charmer
Publié dans Info Soir le 07 - 05 - 2014

Evocation ■ Un hommage a été rendu, hier, à Gabriel Garcia Marquez, une grande figure de la littérature sud-américaine, disparu le 17 avril dernier à l'âge de 87 à Mexico où il s'était installé en 1961.
La rencontre, qui avait pour thème : «Pour toi Gabo», a eu lieu à l'Institut Cervantès (Centre culturel espagnol d'Alger). Elle a permis de revenir sur le parcours magique de cet écrivain exceptionnel, Prix Nobel de la littérature.
Dans son intervention, Mohamed Sari, universitaire et romancier, a qualifié Gabriel Garcia Marquez de consciencieux «C'était un écrivain qui s'appliquait dans son travail», a-t-il dit, et d'ajouter : «Il réfléchissait à plusieurs fois sur l'histoire qu'il voulait raconter avant de l'écrire. Il en donnait plusieurs versions pour choisir celle qui lui semblait la meilleure.»
Celui qui considère Gabriel Garcia Marquez comme un grand conteur, un conteur exceptionnel tant ses écrits sont pareils à des contes, a dit : «L'œuvre de Gabo – c'est ainsi que l'on appelait Gabriel Garcia Marquez – est immense, son univers romanesque est vaste, il est si vaste que l'on trouve du mal à y pénétrer. Ses écrits sont à la fois faciles et difficiles.»
De son côté, Juan Vincente Piqueras, universitaire chargé des études à l'Institut Cervantès d'Alger, a indiqué, dans son intervention, qu'avec Gabriel Garcia Marquez, «on est face à un nouveau fondement de la littérature sud-américaine et de la littérature universelle». «Gabriel Garcia Marquez avait ce talent, ce don de construire une nouvelle mythologie de la littérature sud-américaine», a-t-il dit, et de poursuivre : «C'est un écrivain du réalisme magique. Le rêve, la mythologie, les contes alimentent ses écrits de magie. Son écriture est prodigieuse. Une écriture du merveilleux et du beau. Elle est entre le réel et l'irréel.» L'intervenant a estimé, en outre, que l'écriture de Gabriel Garcia Marquez, pittoresque et magique, est rythmée. «Elle comporte une musicalité qui rend le contenu émotif. Elle comporte également de l'humour et de l'exagération, et cela se révèle une astuce littéraire, celle qui confère à son écriture une originalité unique», a-t-il souligné. Présent à cet hommage, l'ambassadeur d'Espagne en Algérie a tenu à parler de Gabriel Garcia Marquez «C'est un écrivain universel. Il était trop éloigné de la fanfaronnerie, de la commercialisation de la littérature, qui, hélas, caractérise l'univers éditorial d'aujourd'hui. C'était un amoureux des lettres, un grand lecteur, un lecteur vorace. Ses écrits ont maturé avant d'être livrés aux lecteurs. Il faisait évoluer ses personnages dans une narration fantastique. Il a un style unique, efficace, où on reconnaît son imaginaire prodigieux. Il a charmé toute une génération et charmera d'autres avec son style tantôt baroque, tantôt sec dans lequel on retrouve son côté journaliste», a-t-il dit. Il a ensuite reconnu le prodige de Gabriel Garcia Marquez. «Après Miguel de Cervantès, il a redonné à la langue espagnole tout le prestige et la gloire qu'elle mérite.» Présent aussi à cet hommage, le chargé d'affaires, délégué à l'ambassade de Colombie en Algérie, Alfonso Soria Mendoza, a déclaré : «La lecture des œuvres de Gabriel Garcia Marquez peut aider à mieux appréhender la pluralité de la société colombienne et l'accompagner dans un processus historique qui doit mener vers la paix.» Pour lui, il faut, aujourd'hui, redécouvrir l'œuvre et la vie de Gabriel Garcia Marquez. «Il est nécessaire de faire des études, des recherches, des thèses et une nouvelle lecture des œuvres de Gabo, ses coutumes et les vastes thèmes qu'il a abordés tout au long de sa carrière», a-t-il déclaré. Il a ajouté : «Toutes ses narrations font partie des tristes histoires de la Colombie. Elles font partie aussi des vérités humaines.»
Alfonso Soria Mendoza a, par ailleurs, jugé : «Il est donc important pour ses compatriotes de relire les œuvres du Prix Nobel, pour mieux comprendre l'identité colombienne dans sa diversité et aider à la construction de la démocratie dans ce pays d'Amérique latine.» Alfonso Soria Mendoza a, par ailleurs, déclaré : «Lire Gabriel Garcia Marquez donne l'impression qu'il écrivait pour chacun de nous, l'empathie est présente en force et son âme effleure celles de ses lecteurs.»
Considéré comme un des plus grands écrivains de langue espagnole, Gabriel Garcia Marquez est l'auteur de ‘Cent ans de solitude', chef-d'œuvre paru en 1967 et vendu à 10 millions d'exemplaires dans le monde, il reçoit le Prix Nobel en 1982. ‘Chronique d'une mort annoncée' (1981), ‘L'automne du patriarche' (1975) et ‘L'amour aux temps du choléra' (1985) figurent parmi ses œuvres majeures.Chef de file du «réalisme magique», un mouvement littéraire latino-américain des années 1960 qui mêle élément réels et fantastiques, en s'inspirant des cultures ancestrales du continent, il a également été journaliste, notamment dans le quotidien ‘El Espectador' de Bogota.


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