Dispositions ■ La procédure d'inscription via internet des jeunes sollicitant une aide auprès de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ), sera «bientôt» effective... C'est ce qu'a indiqué, hier, à Batna, le conseiller chargé de l'information de la direction générale de cette agence, Slimane Boulekrinet, au cours d'une rencontre régionale organisée au Centre des loisirs scientifiques et culturels de la cité Kechida. M. Boulekrinet a souligné à ce propos que ce procédé permettra aux jeunes porteurs de projets, désireux de bénéficier d'un crédit bancaire, de «remplir un formulaire sans l'imprimer et de l'envoyer aux services de l'ANSEJ concernés». Il a précisé dans ce contexte que le site web de l'ANSEJ sera «renouvelé dans les dix prochains jours». Une disposition qui vient allonger la liste des nouvelles procédures destinées à réduire le nombre de documents exigés dans les dossiers des jeunes porteurs de projets. Parmi ces dernières, celles visées par une convention passée entre l'ANSEJ et les banques finançant les projets. Ainsi, les jeunes demandeurs sont dispensés, en vertu de ces nouvelles procédures, de présenter un acte de location et un registre du commerce, tant que les banques n'ont pas donné leur accord pour le crédit demandé. Ils peuvent également ouvrir un compte bancaire sans fournir de documents, dans un délai ne dépassant pas les dix jours, a encore souligné le même responsable. De nouvelles dispositions qui ne manqueront pas d'accélérer le rythme de traitement des demandes et d'augmenter le nombre de souscripteurs à ce dispositif. Au 31 mars 2014, l'ANSEJ aura financé 298 000 microentreprises pour un coût de près de 223 milliards de dinars. Ces dernières ont créé, selon l'ANSEJ, près de 725 000 postes d'emploi. « Il ne s'agit là que du nombre d'emplois créés au démarrage des activités. Notre constat est que ce nombre est appelé à se multiplier par deux ou trois au fur et à mesure que ces entreprises grandissent», indiquait à ce sujet récemment Mourad Zemali, DG de l'ANSEJ. Pourtant les jeunes auront à faire face dorénavant à de nouvelles contraintes liées pour l'essentiel à l'adaptation des activités en fonction des besoins locaux. Ces deniers sont inscrits dans une cartographie que l'ANSEJ a élaborée et qui concerne chaque région du pays. Elle vise à orienter le jeune vers la création d'entreprises créatrices d'emplois et de richesses en fonction des besoins de la région où il vit. «Il y a des activités qui peuvent être réalisées dans une région et une autre dont le secteur est saturé. Donc on oriente le jeune vers les activités qui apportent une plus value au développement local», avait précisé le P-DG de l'ANSEJ. Selon l'agence, la tendance depuis deux ans s'oriente vers l'agriculture et l'industrie. Durant l'année 2013, à peine 1 % des projets validés ont porté sur le transport. Alors que l'agriculture et l'industrie ont représenté plus de 15 % des projets et 10 % pour le BTPH.
