L'artiste Hachemi Ameur, directeur de l'Ecole régionale des beaux-arts de Mostaganem, propose, à la maison de la culture de Djelfa, une exposition de miniatures et d'enluminures qu'il a intitulée «De Washington à Djelfa». Cette exposition, englobant 32 ?uvres restituant autant l'âme que le métier de l'artiste, a été montrée pour la première fois, en 2003, à la «Monroe galerie» de Washington (USA) où elle a tenu l'affiche durant un mois, à l'initiative conjointe de l'ambassade d'Algérie et du musée «Monroe-club of arts» de la capitale fédérale américaine. «Ce qui explique, retient le miniaturiste, l'appellation choisie pour cette exposition» que le public de Djelfa sera le premier à découvrir depuis sa virée aux Etats-Unis afin de situer l'ancrage, tout comme la passion inégalée du peintre pour l'enluminure et les touches personnelles qu'il a su imprégner à cet art longtemps figé dans ses «moules» ancestraux. Le séjour de Ameur Hachemi à Djelfa s'insère dans les journées «portes ouvertes» sur l'Ecole régionale des beaux-arts de Mostaganem organisées cette semaine, en collaboration avec la section locale de l'Union nationale des arts culturels, au sein de la maison de la culture de cette ville des Hauts-Plateaux. Cette manifestation est animée par un groupe d'élèves et d'enseignants qui se proposent de présenter leur école en dévoilant à la curiosité du public, a-t-on expliqué, leurs différentes créations. Au cours de leur séjour, ils doivent réaliser une fresque murale pour «sceller» cet événement, qui «s'inscrit aussi dans la perspective de l'ouverture à Djelfa, l?année prochaine, d'une annexe de l'école régionale des Beaux-Arts de Mostaganem», a précisé Ameur Hachemi.