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Histoires étranges
Mari, la cité mésopotamienne (4e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 29 - 06 - 2014

Résumé de la 3e partie ■ Au départ pictographique et linéaire, la graphie de cette écriture a progressivement évolué vers un aspect spécifique, celui de signes constitués de traits terminés en forme de «coins».
D'autres types de signes complémentaires existent (signes numériques, compléments phonétiques et déterminatifs). À partir de son foyer sud-mésopotamien où vivait le peuple qui en est probablement le créateur, les Sumériens, le système d'écriture cunéiforme est adapté dans d'autres langues, à commencer par l'akkadien parlé en Mésopotamie, puis des langues d'autres peuples du Proche-Orient ancien (élamite, hittite, hourrite entre autres), et il est le système dominant dans ces régions pendant tout le IIe millénaire av. J.-C. La graphie cunéiforme est parfois adaptée à des systèmes d'écriture obéissant à des principes différents de l'original : l'alphabet dans le Levant de la seconde moitié du IIe millénaire av. J.-C., et un syllabaire dans la Perse de la seconde moitié du Ier millénaire av. J.-C. L'écriture cunéiforme décline lentement par la suite, avant de se replier sur son foyer de Mésopotamie méridionale où elle disparaît aux débuts de l'ère chrétienne. Le cunéiforme a été un élément marqueur des cultures du Proche-Orient ancien qui ont développé un rapport à l'écrit et des littératures à partir de ce système. Sa redécouverte à l'époque moderne, son déchiffrement au XIXe siècle et la traduction des textes qu'il notait ont donné naissance aux disciplines spécialisées dans l'étude des civilisations du Proche-Orient ancien, à commencer par l'assyriologie, et ainsi permis de mettre en lumière les accomplissements de ces civilisations jusqu'alors oubliées. L'étude des types de textes et des pratiques d'écriture a également mis en évidence l'existence d'une culture cunéiforme commune aux peuples ayant utilisé cette écriture, fortement marquée par l'empreinte mésopotamienne. Après sa disparition, le système d'écriture cunéiforme fut oublié, il n'avait jamais suscité le même intérêt que les hiéroglyphes égyptiens chez les peuples de l'Antiquité européenne (Grecs et Romains). Sa redécouverte fut progressive. Elle passa d'abord par les voyages d'Européens sur des sites de Mésopotamie et de Perse d'où ils ramenèrent quelques objets inscrits de signes que l'on nomma finalement cunéiformes.  Au début du XIXe siècle, l'essor de l'intérêt scientifique pour les civilisations antiques orientales conduisit aux premières explorations poussées de sites du Proche-Orient ancien (d'abord en Perse et en Assyrie), et le déchiffrement de leurs textes devint une tâche majeure pour comprendre ces civilisations, les savants s'intéressant à ceux-ci ayant sous les yeux les exemples des succès récents du déchiffrement de l'alphabet palmyrénien par Jean-Jacques Barthélemy et des hiéroglyphes égyptiens par Jean-François Champollion. Il leur fallut une cinquantaine d'années pour maîtriser les principes de l'écriture cunéiforme, et plusieurs décennies supplémentaires pour redécouvrir les langues qui avaient été notées par ces écritures. À l'époque moderne, plusieurs voyageurs Occidentaux s'aventurent au Moyen-Orient et notamment en Mésopotamie, où ils découvrent des exemplaires de l'écriture cunéiforme, qui par son caractère mystérieux peine à être perçue comme une forme d'écriture. Pietro Della Valle, originaire de Rome, est le premier à recopier des inscriptions cunéiformes sur le site de Persépolis en 1621. En 1771, le Danois Carsten Niebuhr ramène également des copies d'inscriptions cunéiformes de son voyage en Mésopotamie et en Perse.

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