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Des contacts indo-m?diterran?ens
Vestiges d?une histoire multimill?naire
Publié dans La Nouvelle République le 11 - 10 - 2008

Malgré les milliers de kilomètres qui les séparaient de leurs semblables qui se trouvaient aux antipodes, les hommes des millénaires passés avaient compris la nécessité de chercher ailleurs ce qui pouvait leur être utile se trouvant même à des milliers de kilomètres plus loin. Sous le prétexte d'échanger des marchandises ou de connaître de nouveaux horizons, les grands voyageurs d'île y a des siècles, s'adonnaient à des recherches fructueuses sur les inventions et découvertes, les traditions des pays qu'ils parcouraient. C'est de cette façon que fut comme l'origine de la soie, que les Italiens ont découvert, grâce aux grands voyages de maillant, les spaghettis auprès des Chinois.
Les marques lexicales du sanskrit, langue mère commune à toutes les langues, que véhiculent les langues européennes font partie de cette histoire des ion-européens.
Des mouvements des populations qui expliquent les similitudes et métissages
Des examens de séries de crânes à voûte élevée, nez fin et proéminent des moletons Dirac apportent la preuve d'un mélange de types : négroïde, protoautraloïde, veddoïde. L'Inde du Nord semble avoir été habitée par une race à tête allongée. Des traces de la même race humaine ont été découvertes en Anatolie, Palestine, Mésopotamie. Il s'agit de groupes humains de type archaïque, vivant en petits groupes indépendants et qui seraient de type méditerranéen.
Ces peuples ou ces groupes humains, jaloux de leur liberté comme leurs arrières descendants d'aujourd'hui ont eu le mérite d'avoir créé puis développé l'agriculture et la civilisation urbaine des côtes méditerranéennes jusqu'au nord-est de l'Inde. Ce vaste pays dont le génie a été déterminant a connu une explosion culturelle par l'arrivée des Mésopotamiens qui avaient quitté leur pays d'origine sous la pression des Sumériens.
Et l'examen des restes humains dans la région de l'Indus a permis de découvrir des types alpins brachycéphales ainsi que des Arménoïdes. Les vestiges attestent d'une civilisation florissante qui remonte à une période alla de 2500 à 1900 avant J.-C., et dont il reste des vestiges considérables portant une diversité de signatures.
On a découvert des objets typiques comme les urnes en forme de huttes propres aux cités mésopotamiennes, des incrustations d'os caractéristiques de l'Indus, des perles d'or plates et gravées, des amulettes de bronze représentant des taureaux agenouillés, des poteries rouges avec l'image du bœuf à bosse.
La découverte dans les tombes royales de Sumer d'une statuette de singe accroupi, de perles de cornaline et d'un type de particulier de coiffure en est un autre témoignage très révélateur d'un peuple avancé. L'analogie entre l'Indus et la Mésoptamie en ce qui concerne l'arc en encorbeillement, les puits circulaires faits de brique segmentés et les écrans de fenêtres en pierre ou en terre cuite, ne sont pas le fruit du hasard.
Les sceaux retrouvés dans les fouilles à Sumer indiquent qu'il y a eu à une époque donnée, des contacts commerciaux entre les régions. Des sceaux de même origine, ont été découverts dans le golfe Arabique et très exactement à Bahreïn.
Des relations fructueuses de tous ordres entre l'Asie, l'Afrique et l'Europe
La civilisation de l'Indus fondée sur la culture d'une divinité aquatique et des navires de haute mer a favorisé les contacts entre les continents à partir du 3e millénaire. Elle a connu un développement incessant étalé sur huit siècles. Les relations commerciales se sont étendues jusqu'à l'île de Crète en Grèce En plus de cette influence réciproque d'ordre archéologique ou confessionnel ainsi que des liens commerciaux, il faut noter une nette prédominance des liens linguistiques. A la fin du 19e siècle, en Egypte centrale, on a découvert des tablettes couvertes d'écriture en caractères cunéiformes, premiers signes d'écriture qu'ait connus l'humanité et inventés par les Sumériens. Il s'agit d'une partie d'anciennes archives de la correspondance du pharaon Aménophis IV (1364- 1347 avant J.-C.) avec les Etats de Syrie, de Palestine et d'Anatolie centrale. Parmi les documents découverts, on a mis la main sur un texte précieux traitant de l'élevage et de l'entraînement des chevaux et qui remonte au 14e siècle avant J.-C. Sa composition fut attribuée à un certain Kikkuli connu sous le nom de Assussani se décomposant en «asva» en cheval et Sam, cheval du pays de Mitanni. On a relevé dans le même texte des noms de nombre comme aika, tera , panza, satta rappelant les mots souscrits : eka, tri, panca, sapta.
Des échanges commerciaux au développement des langues
Sous le prétexte des relations commerciales, les peuples ont exercé les uns sur les autres une influence culturelle et linguistique. Lorsque les peuples de langue proto-européenne se sont établis dans la région des steppes khirghizes entre l'Oural et l'Altaï, ils connurent deux migrations importantes, en direction du sud-est, des marais du Pripet. Puis plus tard, on assista à d'autres migrations vers le monde égéen, l'Italie, les pays germaniques. Entre 2500 et 2300 avant l'ère chrétienne, la langue proto-aryenne issue de l'Indo européen et ancêtre de l'iranien ancien et du sanscrit védique arrivait à sa pleine forme. C'est pendant que les proto-aryens se frayaient un chemin vers l'Inde que leur langue et leur pensée se développaient véritablement. Certains continuèrent leur route vers le nord-ouest.
Leurs descendants de plusieurs générations atteignirent la courbe du Croissant fertile pour établir leur souveraineté sur le royaume de Mitani située en Anatolie orientale, l'ancienne Mésopotamie. Un des aspects des contacts ion-méditerranéens a été représenté par les contacts entre les Phéniciens et les Indiens. Les marchands phéniciens, riches négociants et commerçants itinérants, semblent s'être fixés pour un temps en Inde. Ils eurent avec les Aryens védiques des relations souvent hostiles. La Syrie et la Palestine avaient alors pris de l'importance.
Les relations commerciales entre les Phéniciens et l'ouest de l'Inde remontent à 975 avant J.-C. c'est à cette époque que Hiram, roi de Tyr, envoya une flotte de navires dans la mer Rouge pour y chercher de l'ivoire et des paons afin de décorer les palais et le temple du roi Salomon.
De leur côté, Grecs et Indiens eurent des échanges très marquées. Membres de la famille linguistique ion-européenne, les Indiens et les Grecs étaient étroitement apparentés bien qu'ils se soient trouvés étrangers les uns aux autres ; ceci vers le 4e siècle avant J.-C..
La Perse avait servi d'intermédiaire entre eux, en ces temps des troupes indiennes servaient chez les Perses. On dit que la pensée et la culture grecques sont nées et ont grandi en Ionie et en Anatolie occidentale. Après leurs contacts avec les Grecs, les Indiens doués d'un sens linguistique aigu ont remarqué les ressemblances entre leur langue et celle des Yavanas Ctérias. La pensée philosophique indienne a de ce fait une influence sur les spéculations grecques, par la Perse interposée. Pythagore (né en 580 avant J.-C.) avait étudié la doctrine ésotérique des brahmanes.
Une tradition fait également état d'une rencontre à Athènes de Socrate avec des savants brahmanes. C'est à partir de là que les relations entre Grecs et Indiens ont commencé à devenir intéressantes. Les deux peuples ont acquis une renommée millénaire par leur travail de création qui ont beaucoup apporté dans divers domaines.
Tout ceci nous apporte la preuve que les civilisations et les langues ne se sont développés qu'à la faveur des échanges entre des peuples qui paraissent aujourd'hui très éloignés les uns par rapport aux autres, non pas seulement par la distance qui les sépare, mais aussi par les traditions, la culture, les langues. Qui aurait cru que les Grecs allaient s'inspirer des Phéniciens pour inventer leur alphabet ? Et que de faits de civilisation ont vu le jour lorsque l'Orient et l'Occident se sont rencontrés en Andalousie ! Avec Alexandre le Grand, les relations entre l'Europe, l'Asie ont connu un développement considérable, particulièrement dans le domaine culturel.
Celui qui avait eu comme précepteur Aristote, partit à la conquête du monde. Son long périple le conduisit à partir de 334 avant J.-C. en Asie Mineure, Syrie, Palestine, Egypte, Pendjab. Il se fit décerner le titre de chef des Grecs à Corinthe contre les Perses. Alexandre le Grand, roi de Macédoine, partit en conquérant à la tête d'une armée et accompagné de spécialistes en histoire, sciences, philosophie. Lui-même, qui avait eu comme précepteur Aristote, devait aimer la philosophie.
Il fut le pionnier du mouvement hellénistique pour une expansion de la culture grecque parmi les non Grecs. Son rêve fut de marier l'Europe et l'Asie. Alexandrie, ville d'Egypte qu'il avait créée, se développa au point de devenir la capitale d'un royaume qui connut la prospérité sur le plan culturel et commercial. Les conquêtes d'Alexandre furent le début d'un mouvement d'expansion coloniale vers l'Orient. Ce sujet extrêmement vaste demande beaucoup de temps et beaucoup de pédagogique pour être traité de manière correcte à condition de refondre sur des données historiques précisés. C'est un sujet passionnant qui excite la curiosité du lecteur ou du chercheur intéressé par l'origine de son écriture. Au fil du temps, nous découvrons des faits déconcertants comme la similitude qui existe entre les chirographies des Mayas du Mexique et les hiéroglyphes de l'Egypte ancienne.
On ne pense pas qu'il y ait eu une émigration de l'un des pays vers l'autre. les Mayas comme les Aztèques sont partis de l'Asie vers l'Amérique il y a de cela plus de 25 000 ans.


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