Résumé de la 7e partie ■ Le 2 avril 1897, un insolite concert clandestin est organisé dans les catacombes et va défrayer la chronique. Enfin, l'électricité est tardivement installée en 1983, pour des raisons liées à la conservation des ossements. À partir de 1983, la gestion du site est transférée de l'inspection générale des carrières à la direction des affaires culturelles de la Ville de Paris. En mai 2002, les catacombes deviennent officiellement un site consacré à l'histoire et à la mémoire de la capitale, géré par le musée Carnavalet. Les catacombes de Paris rouvrent le 14 juin 2005 après huit mois de fermeture pour travaux . Ceux-ci ont consisté à consolider les voûtes, remonter les murs d'ossements et réviser l'éclairage. Le 18 novembre 2007, les catacombes ferment de nouveau pour réaliser d'importants travaux de mise aux normes de sécurité. Ces travaux, d'un montant prévisionnel de 430 000 euros, sont financés intégralement par la direction des affaires culturelles de la Ville de Paris. Ils ont pour objectif d'installer des détecteurs à incendie sur les centrales de traitement d'air, ainsi qu'un dispositif destiné à empêcher la propagation des fumées. Un nouvel escalier de secours est par ailleurs réalisé en milieu de parcours pour permettre une évacuation plus rapide du public en cas d'incident. La modernisation de l'accueil permet un comptage automatique du public entre l'entrée et la sortie des galeries. Enfin, des portes coupe-feu sont également posées en bas des escaliers d'accès. Le 15 avril 2008, les catacombes rouvrent après plusieurs mois de travaux, le coût final s'élevant à 720 000 euros. La galerie de Port-Mahon, fermée depuis 1995, est rouverte à cette occasion, ainsi que le bain de pieds des carriers et la Descenderie. Le 13 septembre 2009, les catacombes sont victimes d'actes de vandalisme, qui entraînent une fermeture de trois mois au public et quarante mille euros de travaux de remise en état, mobilisant une équipe permanente de quatre ouvriers. La visite des catacombes commence au 1, avenue du Colonel Henri Rol-Tanguy (place Denfert-Rochereau), à proximité immédiate d'un des bâtiments d'octroi édifiés par Claude-Nicolas Ledoux et qui accueille l'Inspection générale des carrières. Après le petit guichet, un escalier de cent-trente marches donne accès, vingt mètres plus bas, à de petites salles, exposant des panneaux explicatifs sur l'histoire des catacombes ainsi que des expositions temporaires. De 2010 à 2012 par exemple, une exposition est consacrée à des photos des catacombes capucines de Palerme. Une galerie s'en échappe en direction du sud, sous l'avenue René-Coty, ex avenue du Parc-de-Montsouris. A suivre