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Une ville, une histoire
Le marchand de bonbons (9e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 17 - 09 - 2004

Résumé de la 8e partie Accusé de vouloir empoisonner les enfants du sultan dont il a la charge, Abû 'Abd Allah ech-Choudhi est condamné à mort.
Les bourreaux le traînent, enchaîné, dans les rues de Tlemcen, suivis par une foule immense et des soldats chargés d'empêcher les disciples du condamné de l'approcher. Des gens, excités par les amis du vizir qui a fait condamner Choudhi, crient : «A mort l'empoisonneur ! A mort l'imposteur», couvrant la voix de ses disciples qui implorent pour lui la clémence.
Mais chacun sait qu'il n'y aura pas de clémence pour Lhalwi, le marchand de bonbons. On le traîne, par la porte Bab Ali, hors des murs de la ville, et on le jette sur un terrain vague.
Tandis qu'un homme le maintient, un autre, d'un coup d'épée, le décapite. Le corps est abandonné sans sépulture : il sera la proie des chacals et des hyènes.
Ainsi finit Sidi Lhalwi, mais ainsi commence sa légende.
Le soir même de l'exécution, comme à l'accoutumée, l'homme chargé de fermer les portes de la ville, le bewwab, crie :
«La porte ! La porte !»
Ce qui signifie qu'il ne va pas tarder à fermer la porte et que ceux qui se trouvent à l'extérieur des murs sont priés de rentrer. Les retardataires rentrent. Le portier lance encore son appel, pour la dernière fois. C'est alors qu'une voix lugubre lui répond : «Tu peux fermer la porte et aller dormir, portier, il ne reste plus dehors que Lhalwi, la victime innocente !»
Le portier, croyant à une plaisanterie, jette un coup d'?il du côté d?où vient la voix, mais il n'aperçoit personne. Il garde la porte ouverte un long moment mais personne n?entre.
Le lendemain, à la même heure, il lance encore son cri : «La porte ! La porte !»
Et la même voix caverneuse répond : «Tu peux fermer la porte et aller dormir, portier, il ne reste plus dehors que Lhalwi, la victime innocente !»
Cela va se répéter pendant sept nuits consécutives. Terrorisé, le portier alerte les gens qui viennent écouter, épouvantés, la voix du supplicié. La rumeur parvient jusqu'au sultan, qui fait convoquer le portier. Celui-ci raconte ce qu'il entend chaque nuit : «A chaque fois que je dis ?la porte, la porte !? une voix lugubre retentit et dit : ?Portier, tu peux fermer la porte et aller dormir, il ne reste plus dehors que Lhalwi, la victime innocente !?»
Le roi, très ému, décide de se rendre sur les lieux. La nuit venue, il entend de ses propres oreilles la voix de Choudhi, ou plutôt de son fantôme.
«Le vizir m'a trompé, dit-il, épouvanté, j'ai fait exécuter un saint !»
Dès le lendemain, il fait donner une sépulture à Choudhi et, plus tard, il fera construire une mosquée en son honneur. Quant au vizir, il décide de le châtier de la façon la plus terrible qui soit. A l'endroit même où le saint a été décapité, il fait construire une sorte de silo où l'on emmure le vizir. Il y mourra, torturé par la faim et la soif...
Sidi Lhalwi, lui, deviendra un saint, vénéré de nos jours encore.


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