Aspiration n Les autorités algériennes souhaitent passer d'une économie de rente pétrolière à une économie productive, diversifiée et plus libérale. Les opportunités existent alors que le marché de la consommation est appelé à croître. Une bonne quinzaine de projets de coproduction industrielle franco-algérienne sont en voie de finalisation. Dernière annonce en date : L'implantation du groupe français Hiolle Industries via la création d'une filiale avec des partenaires algériens dans le cadre du 51/49. Hiolle et notamment les services électriques et mécaniques pour les industriels du ferroviaire et des transports propres. Les statuts de la joint-venture algéro-française, Hiolle Industries Algérie, dans le câblage ferroviaire, viennent d'être signés. La filiale est constituée en tant que co-entreprise avec plusieurs partenaires algériens spécialisés dans l'électricité et l'automatisme industriel et sera spécialisée dans le câblage ferroviaire. La nouvelle société est détenue à 49% par Hiolle, à 42% par la Somafe, entreprise algérienne de fourniture d'équipements électriques, et ses dirigeants Salim, Fouad et Hichem Ali-Kacem, et à 5% par un partenaire local à Annaba, Ali Chiri. Enfin, 4% sont détenus par des cadres dirigeants de l'entreprise. «Installée à Alger, Hiolle Industries Algérie, ouvrira très vite un atelier de production de faisceaux ferroviaires à Annaba aux portes de Cital», précise le communiqué. Cital a été créée en 2011 pour l'assemblage et la maintenance des tramways Citadis destinés aux villes algériennes, son usine d'Annaba ayant été inaugurée par le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, en mai 2015. Alsthom, le géant français du rail, en détient directement 43%, aux côtés de l'Etat algérien (51%). En juin 2015, Hiolle a élargi ses activités marocaines aux autres domaines d'intervention du groupe (énergie, environnement, industrie). «C'est un véritable partenariat que nous créons avec nos associés algériens», a indiqué la direction du groupe, soulignant que le développement ferroviaire en Algérie est «un véritable défi», estime-t-on. «Nous organisons actuellement un transfert technologique de nos savoir-faire ferroviaires qui passera notamment par des formations intensives des salariés algériens en cours de recrutement», a conclu la dire-ction du groupe. Avec près de 40 ans d'expérience, le groupe est spécialisé dans les métiers du métal pour les grands acteurs de l'industrie et de l'environnement et les services électriques et mécaniques pour les industriels du ferroviaire et des transports.
