Maroc : sommet arabe l Le Maroc a annoncé, hier vendredi, qu'il n'accueillerait pas le prochain sommet arabe prévu en mars dans le royaume, affirmant que les conditions pour en garantir le succès n'étaient pas réunies, en référence aux conflits dans la région. Le Maroc explique craindre la tenue d'un sommet où les discours donnent «une fausse impression d'unité et de solidarité (...) dans un monde arabe qui traverse une période difficile», faisant notamment référence à la guerre en Syrie et au Yémen. Liban- Arabie saoudite l L'Arabie saoudite a annoncé, hier vendredi, avoir interrompu son aide de trois milliards de dollars à l'armée libanaise pour protester contre les prises de position «hostiles», inspirées, selon elle, par le mouvement chiite Hezbollah. Le Hezbollah combat en Syrie aux côtés de l'armée syrienne alors que l'Arabie saoudite soutient les groupes rebelles opposés à Damas. A la lumière des positions prises par le Hezbollah, le royaume a procédé «à une évaluation de ses relations avec le Liban», a indiqué un porte-parole officiel saoudien à l'agence officielle SPA. Dans un communiqué, le Premier ministre libanais Tammam Salam a déploré cette décision «surprenante», demandant à Riyad de «reconsidérer» sa décision.
Ouganda : arrestation l Le principal candidat de l'opposition à la présidentielle en Ouganda, Kizza Besigye, a été arrêté, hier vendredi, au siège de son parti au lendemain du premier tour, chaotique, de la présidentielle dont les résultats partiels donnent le chef de l'Etat sortant Yoweri Museveni largement en tête. Pendant plus d'une heure, la tension a été forte, les policiers en tenue anti-émeute tirant des gaz lacrymogènes vers les locaux du parti d'opposition et procédant à l'arrestation de sympathisants du FDC, avant d'emmener M. Besigye. Dans les heures qui ont suivi, quelques affrontements sporadiques ont opposé des forces de l'ordre lourdement armées, qui ont utilisé grenades lacrymogènes et tirs, à des partisans de l'opposition dans plusieurs quartiers de Kampala. Congo : interpellation l Le procureur de la République a ordonné, hier vendredi, à Brazzaville «l'interpellation» et «l'interrogatoire» du général Jean-Marie Michel Mokoko, candidat à la présidentielle du 20 mars face au président sortant Denis Sassou Nguesso. Cette interpellation, a précisé le procureur, a été ordonnée dans le cadre d'une enquête sur «des informations parvenues à mon parquet faisant état de la circulation sur la place de Brazzaville, et même au niveau national, des déclarations largement relayées par la rue et les réseaux sociaux de M. Jean Marie Michel Mokoko». Depuis le 13 février, date de la première réunion politique publique du général à Brazzaville, circule sur internet une vidéo le mettant en cause dans une apparente tentative de coup d'Etat.