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HistoireS Etranges : Burke et Hare, trafic de cadavres 2e partie
Publié dans Info Soir le 07 - 03 - 2016

Résumé de la 1re partie n La police trouva sur les lieux du crime une liste contenant plusieurs noms et des sommes perçues pour la vente de leurs dépouilles, qui se montaient entre 8 et 10 livres par victimes.
Le Dr. Knox ne fut pas poursuivit, mais sa notoriété fut particulièrement mise à mal au cours du procès et pendant les années qui suivirent. Autant dire que le médecin ne put jamais retrouver le statut et la renommée qu'il avait eus auparavant. Cette nouvelle eut bien entendu le don d'irriter la population et il ne fallut pas attendre longtemps avant que William Burke passe à la potence, puisque le 28 janvier 1829 il fut pendu sur la place publique. Son corps fut utilisé à des fins médicales et son squelette fut conservé au musée du Collège de la Médecine d'Edimbourg, où il est toujours visible actuellement. A noter pour la petite histoire qu'un étui fut confectionné avec la peau du condamné (aussi visible au musée). William Burke et William Hare étaient en fait des immigrés irlandais qui avaient fui la précarité d'une vie difficile sur l'île verte. Arrivés en 1826, Burke trouva d'abord un travail d'ouvrier sur le Canal Union, puis de cordonnier. Hare vendait du poisson sur West Port. Les deux hommes étaient mariés, mais l'épouse de Burke avait décidé de ne pas suivre son mari en Ecosse. Hare rencontra Margareth Laird, une veuve, qui avait hérité d'une petite affaire de location de chambres sur West Port. C'est ainsi que les deux complices se rencontrèrent à la fin de l'année 1827. Les deux hommes n'avaient aucun passé criminel et c'est pourtant une histoire complètement farfelue qui les fit sombrer dans le meurtre. L'histoire varie selon les témoignages actuels. Un homme ou une femme, qui louait également un meublé, s'écroula d'une crise cardiaque. Ne sachant que faire avec le corps, Burke proposa de le vendre à un institut médical spécialisé dans les dissections. Les cadavres étant extrêmement rares à cette époque pour la recherche médicale en plein essor, l'idée paraissait bonne et lucrative. Sans oublier que cette pauvre femme ou ce pauvre homme était seule. Qui se serait soucié de sa disparition ? C'est ainsi que commença la terrible ascension dans le crime et le morbide. Le mode opératoire était simple. Un des deux hommes ramenait une victime au logement (principalement des démunis ou des prostituées), la faisait boire et Burke se chargeait de la tuer par compression sur le thorax. Si bien que la victime ne pouvait pas crier. Ce mode opératoire deviendra d'ailleurs un terme utilisé dans le domaine de la criminologie. Le mot «Burking» signifie aujourd'hui que la victime est morte asphyxiée sans étranglement, ni effusion de sang. William Burke utilisait ce système afin d'éviter de souiller le cadavre. Plus le corps était en bon état, meilleure était la rémunération. Le corps était ensuite amené jusqu'à Surgeon Square par des petites ruelles et des souterrains, afin que personne ne soupçonne le trafic.

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