Résumé de la 37e partie n Après plusieurs vendredis de surveillance, Zoheir conclut que Nabila n'a pas un second homme dansa vie. Zoheir réfléchit un moment et ajouta : - La première fois, Nadjet est venue probablement parce qu'il y avait plus de travail que d'habitude. C'est tout. - Oui, probablement. - Et comment a été son comportement à ton égard ces dernières semaines ? - Des plus exécrables. Elle ne veut plus de moi comme mari. Nous dormons dans la même chambre mais moi sur le lit et elle par terre. - Par terre ? - Oui. Elle regarde un peu la télé au salon et quand elle rentre dans la chambre, elle ramène avec elle un des petits matelas se trouvant dans une des chambres d'amis et elle s'y allonge. - Et où dort El Bahi ? - Il dort seul dans une chambre attenante à la nôtre… - Mais pourquoi se dérange-t-elle à chaque fois avec ce matelas ? Elle n'a qu'à dormir dans la même chambre que votre fils… - Oui…C'est vrai mais apparemment, elle ne veut pas que ses parents sachent que nous vivons séparés. - Mon Dieu que ton histoire est compliquée Khaled ! Moi, si Malika me fait la même chose, je l'étrangle ! - Toi, ce n'est pas la même chose ! Tu es chez toi ! Zoheir réfléchit un moment et dit à son frère : - De toutes les manières, maintenant, il ne sert à rien de regretter. Ce qui est fait est fait. Il ne te reste plus qu'à rentrer et à essayer de découvrir toi-même ce qui se passe dans la tête de ta femme. - Comment veux-tu que je sache ce qui se passe dans sa tête ? Elle ne me parle plus…Je te l'ai déjà dit. Pour elle, je suis un étranger… - Mon Bon Dieu, tu ne t'es pas aperçu qu'elle était un monstre avant de l'épouser ? - Ah ! Mais elle n'était pas comme ça, Zoheir ! Oh ! Non pas du tout ! C'est le ciel et la terre, le jour et la nuit. Parfois je me demande si la femme que j'ai épousée est bien celle que j'ai connue. Je ne sais pas comment t'expliquer, Zoheir…C'est une autre femme. Autant Nabila que j'ai connue était gentille, douce, polie et affectueuse autant celle que je côtoie en ce moment est monstrueuse. Elle ramène son matelas, l'allonge par terre et se met à ronfler aussitôt. Pas un sourire, pas une parole gentille, pas même un regard dans ma direction…Comme si j'étais invisible. Comme si je n'existais pas. -Tu n'as qu'à divorcer… - J'y ai pensé. Je suis en train de temporiser. J'attends la naissance de notre enfant…Peut-être qu'elle changera une fois ce second enfant venu au monde. - Je l'espère. A suivre…