Les derniers attentats perpétrés en Belgique et en France en décembre dernier font ressurgir le spectre de l'annulation des évènements sportifs. En effet, la France s'apprête à accueillir l'Euro-2016 de football dans quelques mois (juin précisément) avec une énorme pression qui pèse sur le pays puisque la menace d'éventuels attentats terroristes reste omniprésente. La réaction du Premier ministre français, Manuel Valls, sur ce sujet en dit long sur les craintes ressenties par son gouvernement et toute l'Europe avant ce regroupement sportif continental. Valls refuse de céder à la peur a affirmé ce matin qu'il écarte toute annulation de l'Euro-2016 de football en France, car pour lui, «cela représenterait une défaite et une victoire laissée aux terroristes. Il faut ces manifestations sportives. La condition, c'est qu'elles puissent se tenir dans les meilleures conditions», a souligné M. Valls sur la radio Europe 1, en réponse à la question d'une auditrice se demandant si l'on pouvait maintenir l'Euro-2016 dans le contexte actuel lié au terrorisme. Hier aussi, le président de la Fédération française de football Noël Le Graët avait estimé que l'Euro-2016 n'était pas en danger tout en indiquant qu'il n'y a jamais de risque zéro. «Il y a une volonté de l'Etat, de la FFF, de l'UEFA, des organisateurs de recevoir de façon très agréable et sans risque les deux millions de personnes qui se rendront en France à cette occasion», avait souligné le président de la FFF.