Résumé de la 1ère partie n Sonia arrive au magasin de prêt-à-porter où elle travaille et apprend que Houria, son amie et collègue n'y travaille plus. Sonia se rappela que la veille, M.Tahar avait demandé à sa collègue de rester dans le magasin après la fermeture pour une histoire d'inventaire et de mise sur pied d'une nouvelle stratégie commerciale. Elle aurait dû s'en douter : la seule stratégie dont il avait été question devait concerner sa bestialité ! S'il voulait réellement élaborer une nouvelle stratégie en matière de marketing, il aurait dû l'associer à leur réflexion. C'était elle qui avait suivi des études de commerce avant de se retrouver, faute de mieux, dans ce magasin. Il avait dû se montrer si entreprenant que Houria avait été contrainte de s'en aller pour de bon. Dès qu'elle aurait un petit moment de libre, elle passerait la voir chez elle, se promit-elle en se dirigeant vers l'arrière-boutique où elle avait coutume d'accrocher son manteau et son parapluie et où se trouvait une énorme glace murale. Elle en profita pour se regarder. Histoire de voir comment lui allait son jeans. Elle se trouva très belle avec les rondeurs harmonieuses dont la nature l'avait généreusement comblée. Elle regretta presque de ne pas porter très souvent de pantalons qui, tout compte fait, lui convenaient à merveille. Le corps de Houria n'était pas aussi beau que le sien, mais elle mettait toujours des jeans. Elle lui avait toujours dit qu'elle se sentait à l'aise dans les pantalons, alors qu'en vérité ce choix n'était motivé que par le désir de séduire et de se sentir admirée. C'était d'ailleurs, peut-être, la raison pour laquelle M. Tahar perdait la tête dès qu'il la voyait. Soudain, Sonia sentit comme des coups de marteau sur toutes les parties de son corps, et son coeur s'était mis à battre très fort. Quand M. Tahar la verrait avec son jean's qui révélait l'harmonie de ses formes, il ne manquerait pas de se laisser gagner par la tentation ! Elle réfléchit rapidement et décida de passer la journée avec son manteau sur ses épaules pour cacher ses rondeurs. Elle justifierait son attitude par le froid sibérien de cette journée-là. Elle retourna rapidement à l'arrière-boutique, décrocha son manteau, l'enfila à la hâte et alla s'installer derrière le comptoir. M.Tahar l'aperçut et lui demanda d'un air intrigué : - Vous avez l'intention de travailler avec votre manteau? - Euh... il fait très froid, monsieur. - Hum... je vois... A suivre…
