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Pétrole, source de notre malheur
Publié dans Info Soir le 14 - 05 - 2017

Constat n Les prix du pétrole, dont la hausse a pour longtemps été responsable du statu quo, a entravé l'émergence de l'économie algérienne.
La gouvernance dans une économie de transition doit réaliser trois équilibres essentiels: entre la stabilité et la réforme, entre la compétitivité et la solidarité et entre le marché et l'Etat. Devant ces trois contradictions qui définissent le mode de gouvernance, les gouvernements algériens qui se sont succédé depuis l'indépendance, ont tous choisi la recherche de la stabilité sociale, le renforcement de la solidarité et l'égalité sociale et le renforcement de la présence de l'Etat.
Une gestion économique centralisée qui a montré ses limites, estime l'économiste et ancien ministre Hamid Temmar, dont l'analyse s'appuie sur les différentes statistiques rendues publiques depuis les années 70.
On peut ainsi remarquer que le taux d'investissement public a atteint 40,6% du PIB durant les années 1970, et 31% durant la période 2000-2005 pour se maintenir à ce niveau depuis, mais avec un taux de croissance variant entre 0,2% (1984-1994) et 7% (1974-1979) pour atteindre 2,5% actuellement. L'écart entre le niveau colossal des investissements publics depuis les années 1970 et le taux de croissance économique est lié aussi bien à des facteurs endogènes qu'à des contraintes exogènes, selon l'ancien ministre. «Les principes et les engagements retenus dans les textes fondateurs de l'Algérie indépendante mettent au premier plan l'indépendance et l'égalité sociale comme les normes fondamentales de la formation et de l'évolution sociale et donc économique du pays », analyse Temmar. Cette démarche explique pourquoi les choix de gouvernance économique en Algérie ont été marqués par le rôle de l'Etat et de la centralisation de la décision.
Et même si le prix des hydrocarbures se redresse, l'économie algérienne ne suivra pas, selon de nombreux experts qui estiment qu'il faudrait un prix du baril à 100 dollars pour équilibrer le budget de l'Etat car la fiscalité ordinaire n'intervient qu'à hauteur de 35% dans la structure budgétaire et de surcroît l'Algérie aura besoin de pas moins de deux millions d'entreprises PME/PMI pour faire face aux bouleversements socio-économiques actuels que connaît le pays.
Au rythme actuel, les réserves de change étant de 143 milliards de dollars au 1er janvier 2016 et auraient clôturé entre 107 et 103 milliards de dollars fin 2016 et pourraient s'épuiser entre 2018/2019. Une situation qui a fait réagir de nombreux économistes qui s'alarment sur la situation économique du pays qui peine à suivre la conjoncture internationale et à répondre à une demande croissante en termes de produit, de gestion des richesses, d'emplois et encore moins de technologies.
Autant de facteurs qui expliquent la persistance du caractère rentier de notre économie et l'échec des précédents plans de croissance.
Faut-il aussi parler de la bureaucratie administrative qui agit sur l'entreprise avec une réglementation qui ne tient pas compte le plus souvent  du droit des sociétés.
Les principes de gestion de l'économie ou de l'entreprise sont rarement respectés au profit des réglementations et de procédures tantôt de droit privé tantôt de droit public. L'entreprise se retrouve ainsi contrainte de suivre des circulaires et des décrets de l'administration au détriment de l'initiative, de la croissance et de la compétitivité.
A. B.
Que faire contre l'informel ?
Bilan n L'économie informelle représente 45% du Produit national brut, selon les chiffres avancés par le sous-directeur des statistiques auprès du ministère du Commerce.
Cette économie souterraine emploierait par ailleurs 1,6 million de personnes en 2001 avant d'augmenter à 3,9 millions de personnes en 2012 (45,6% de la main d'œuvre totale non agricole) reparties comme suit: commerce et services (45,3%), BTP (37%) et activités manufacturières (17,7%).
Les opérations de lutte contre les marchés informels lancées l'année dernières se sont soldées par l'éradication de 1.035 sur les 1.412 marchés informels recensés (73%) dont 216 ont été éradiqués et réapparus, ainsi que la réinsertion de 21.239 intervenants exerçant à l'intérieur de ces marchés éradiqués sur un total de 49.836 personnes recensées (42%).
Un phénomène à la peau dure dans ses différentes dimensions (financement, production, commercialisation, emploi) d'où l'enquête lancée par le ministère du Commerce intitulée «Economie informelle: concepts, modes opératoires et impacts ». Cette étude permettra de mieux connaître l'économie informelle et de cerner son impact sur l'économie nationale afin d'élaborer une stratégie adéquate pour lutter contre ce phénomène.
Il s'agit d'une réflexion objective et profonde autour de la problématique de l'informel qui a pris des proportions alarmantes sur la sphère économique nationale, selon Abdelmadjid Tebboune, ministre du Commerce par intérim. L'économie informelle, selon lui, «est considérée comme un obstacle majeur pour la promotion de la production nationale dans le processus de la diversification économique amorcé par le gouvernement, qui représente une option fondamentale du développement du pays ».
Il reconnait dans ce cadre l'insuffisance des mesures prises pour l'éradication de ce phénomène dont le démantèlement des marchés informels, le renforcement des infrastructures commerciales et l'assouplissement des conditions d'obtention du registre du commerce.
Tebbounne prône ainsi une approche participative et inclusive à l'effet d'élargir le débat pour faire émerger des solutions opérationnelles pour le traitement de ce fléau qui, après une courte accalmie, réapparait de plus belle causant moult désagrément aux piétons, aux automobilistes et aux commerçants exerçant dans la légalité. Les marchands ambulants occupent de plus en plus d'espaces, étalant leurs marchandises à même le sol squattant chaussée et trottoirs et ferment les accès aux différents magasins. Les pouvoirs locaux qui tendent de temps à autre de hausser le ton n'ont semble t-il pas les moyens d'agir car le mal et beaucoup plus profond.
Sans contrôle aucun, les marchés informels échappent ainsi à toutes les lois et dispositions fiscales en vigueur et continue de gangréner tous les secteurs d'activité, et ce, au vu et au su des autorités. La mise en œuvre de l'étude lancée par le ministère du Commerce tentera dans ce cadre de mettre de la lumière de ce mal qui peine à être maitrisé. Elle s'effectuera en deux phases: la première consiste à l'élaboration d'une enquête dans la wilaya de Tlemcen en 2017, choisie comme wilaya pilote.
La seconde phase sera, quant à elle, consacrée à l'élaboration d'une enquête nationale en 2018 dont les aspects liés au financement et à l'expertise seront à la charge du Pnud. Il s'agit d'abord d'estimer la taille de ce secteur et d'améliorer la connaissance de l'économie informelle, en collectant les données nécessaires à son analyse pour mettre en œuvre des politiques adaptées à même de lutter contre ce phénomène.


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