Résumé de la 2e partie n Son ex-mari confirma aux enquêteurs que Diane ne possédait pas deux armes, mais trois. L'arme manquante, un Ruger 22 semi-automatique, était le type d'arme utilisé pour tirer sur les victimes... Il confirma également que Diane sortait souvent le soir et il lui arrivait de parler toute seule, les yeux dans le vide. Rapidement, les enquêteurs furent convaincus de la culpabilité de Diane Dows mais les preuves manquaient. Ils n'en décidèrent pas moins d'inculper la mère de famille. Le procès de Diane Downs débuta le 10 mai 1984 face à un jury de neuf femmes. En l'absence de preuves, les divers éléments du dossier furent avancés : son arme introuvable, ses étranges réactions à l'hôpital, la peur dans les yeux de Christie, les déclarations de témoins affirmant avoir vu le véhicule de Downs se diriger vers l'hôpital à la vitesse du pas et non "à toute vitesse" comme le soutenait l'accusée... Mais les choses furent éclaircies lorsque, à l'audience, la fille survivante de Diane accusa formellement sa mère d'avoir tenu l'arme. Diane Downs fut reconnue coupable et condamnée à la prison à vie le 17 juin 1984. Ses enfants furent placés en famille d'accueil. Peu après son incarcération, Diane Downs accoucha d'un quatrième enfant qui fut saisi par l'Etat de l'Oregon et proposé à l'adoption. Agée de seize ans en 2010, Rebecca "Becky" Babcock, la fille de la meurtrière, parla des faits sur la chaîne télévisée ABC et décrivit sa mère biologique comme "un monstre". Diane Downs est accessible à la libération conditionnelle depuis 2009. Ses multiples demandes de libération ont toutes été refusées. Un juge déclara que, selon lui, elle ne devait jamais être libérée. Les psychiatres diagnostiquèrent chez la condamnée de sérieux troubles de la personnalité : narcissique, histrionique (besoin d'attention exagéré), antisociale... En 1987, Diane Downs s'évada du Centre correctionnel de l'Oregon. Elle fut capturée dix jours plus tard. Son évasion lui valut une peine de détention supplémentaire de cinq années. Cette tragédie eu un impact considérable dans la culture populaire. En 1989, le film "On a tiré sur les enfants", inspiré de l'affaire Diane Downs; sortit sur les écrans. La meurtrière y état incarnée par Farah Fawcett. L. Aït Saïd