Résumé de la 1re partie n Fin 1978, l'unité de médiums fut alors connue sous le nom de «Service d'action spéciale», et le nom de code Gondola Wish fut remplacé par Grill Flame, un programme secret lancé par le Pentagone sous la direction du major général Thompson. Quelques semaines après, Skylab rentra dans l'atmosphère au-dessus de l'Australie orientale... Cas n°1 : Un avion de chasse A-6 de la Navy avait été perdu quelque part dans le monde. Le médium Ken Bell décrivit une zone boisée et les vestiges noircis de l'appareil et de l'équipage. Plusieurs fois au cours de la séance, il capta le mot «bald» (chauve). Plus tard, Atwater découvrit que l'avion s'était écrasé sur le flanc d'une colline dans la chaîne montagneuse des Blue Ridge Mountains (une partie des Appalaches, Virginie), la colline s'appelant Bald Knob (Mont Chauve). Cas n°2 : Un hélicoptère américain était tombé dans un coin perdu du Pérou. Ken Bell se vit dans les hauteurs des Andes, sur le site du crash, avec le pilote et le copilote morts, brisés et brûlés. Bell se mit à sangloter sans pouvoir se contrôler, et la séance dû être interrompue. Cas n°3 : Dans les années 1980, Norm Everheart, un spécialiste des opérations techniques de la CIA, apporta une photographie à Fort Meade représentant une cible, celle d'un «clandestin» du KGB, un agent infiltré qui avait pris une identité étrangère. On pensait qu'il recevait ses instructions par une radio à ondes courtes, grâce à une sorte de code. Le visualiseur Ken Bell décrivit un homme dont les habits ressemblaient plutôt à des pyjamas gris, assis dans un appartement au 2e étage d'un bâtiment, dans une ville bordée par une grande quantité d'eau. Cet homme se trouvait avec deux autres individus, habillés plus normalement. Le duo ne parlait pas la même langue que l'homme interrogé, lequel était résolu à ne rien dire. Jim Morris, l'homme du contre-espionnage, confirma tout : la pièce au 2e étage, les vêtements gris, les deux interrogateurs. Morris donna à Everheart les noms russes du fils et de la fille de l'agent du KGB. Lors d'une autre séance de visualisation, Ken Bell lui «parla» télépathiquement de ses enfants, et l'agent «répondit», disant que c'était censé être sa dernière mission, qu'il était sur le point de rentrer en URSS... Cas n°4 : Le visualiseur Mc Moneagle décrivit un crash aérien et repéra une personne suspecte ramassant une pièce de la carcasse et la dissimulant. Le sergent Riley décrivit pour sa part une forme volante aux ailes en forme de chauve-souris avec un cockpit bulbeux... Des années plus tard, Atwater vit un reportage sur le nouveau bombardier furtif B-2. Riley était donc parvenu à «voir» l'un des programmes les plus secrets du Pentagone. Les «cordes de lumière» perçues correspondaient aux fils de contrôle en fibres optiques. Cas n°5 : Certaines tâches de l'unité concernaient des cibles «domestiques», les responsables militaires voulaient savoir si leurs programmes secrets pouvaient être pénétrés par des visualiseurs. Une photo en noir et blanc montrait ainsi un hangar d'avions sur une base non précisée, l'armée ayant caché un char XM-1 expérimental à l'intérieur du bâtiment. On espérait que les autres hangars environnants, qui contenaient vraiment des avions, pourraient tromper les visualiseurs en leur faisant rater la cible. McMoneagle décrivit un instrument de type clavier relié à une sorte d'ordinateur. Un système optique était aussi concerné. Il vit de gros obus, puis le char d'assaut. Il dessina un croquis détaillé «digne d'un ingénieur, avec un diagramme en coupe du système de visée laser, du stockage et du chargeur des munitions, les verrouillages de la tourelle, le bloc-canon principal et le blindage high-tech spécial»... Ferhat A.