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Médiathèque Bachir-Mentouri
Quelle littérature pour l?enfant ?
Publié dans Info Soir le 03 - 02 - 2005

Débat L?enfant algérien ne jouit pas d?une éducation lui permettant de s?épanouir sur le plan intellectuel.
L?enfant était au centre du débat animé, lundi, par Rabah Khedoussi, responsable des éditions Dar el-hadhara, à la médiathèque Bachir-Mentouri (ex.-Pichon), place Audin. La question était de savoir s?il y a une littérature pour enfants, s?il y a un environnement favorable à sa floraison, s?il y a un projet en faveur de l?enfant.
Le constat, selon l?intervenant, est désolant. L?enfant algérien ne jouit pas d?une éducation lui permettant de s?épanouir, et ce, en raison de l?absence d?une politique allant dans sa direction. «Il n?existe pas un espace correspondant aux besoins de l?enfant, un espace aidant ce dernier à développer sa personnalité, son imaginaire et son comportement psychologique et intellectuel», a déclaré l?intervenant, ajoutant que «pour que cela s?accomplisse, il faudrait qu?il y ait des activités culturelles à travers lesquelles ce dernier serait invité à participer en déployant sa créativité et en suggérant ses réflexions».
Et de reprendre : «L?école joue un rôle important dans l?éducation de l?enfant, non seulement en lui inculquant un savoir pédagogique, mais aussi en lui enseignant une culture vivante.»
«Il se trouve cependant, a-t-il dit, que l?école algérienne a failli à son devoir. Le professeur cherche à satisfaire l?administration, celle-ci s?évertue à faire plaisir à l?académie qui, elle, fait attention à ne pas contrarier le ministère de l?Education qui, à son tour, tâche de plaire à l?Institution. Et il se trouve que l?enfant, dans tout cela, n?est même pas considéré, pris en charge, il est livré à lui-même. L?école ne s?intéresse pas à l?enfant, elle se limite uniquement à lui dispenser un enseignement rigide et allant dans un sens unilatéral.»
L?absence d?un projet culturel où l?enfance serait placée en priorité explique la condition actuelle de l?enfant algérien : un enfant instable, déstructuré sur le plan comportemental et manquant d?imaginaire et de créativité intellectuelle. Il est comme abruti, voire robotisé.
Ensuite, Rabah Khedoussi a déploré l?attitude de l?enfant envers le livre : «Nos enfants ne lisent pas, parce qu?on ne leur a pas appris à lire.» Et d?ajouter : «Ce n?est pas à l?enfant d?aller à la librairie pour s?acheter un livre, c?est plutôt au père ou à la mère de lui en offrir un. Il y a également l?école qui doit l?initier à la lecture, donc le familiariser avec le livre. Tout cela ne se fait pas.»
Rabah Khedoussi a évoqué, par ailleurs, d?autres raisons qui ont fait que l?enfant algérien est abruti et plongé dans une léthargie intellectuelle et dans un marasme psychologique. «Le discours politique que véhiculent les différents supports médiatiques ? et même à travers les manuels scolaires ? contribue à abrutir l?enfant», a-t-il dit. «Il y a également le discours religieux que prêchent les imams dans les mosquées et, enfin, la famille qui a failli à l?éducation de l?enfant. L?enfant se retrouve très jeune dans la rue, adoptant des comportements souvent asociaux et devenant ainsi un délinquant, un marginal.» Pour remédier à cette situation, il est essentiel d?arrêter un projet dont la nécessité est de prendre l?enfant en charge sur le plan culturel. Ce projet consiste à créer un environnement qui réunisse toutes les conditions indispensables en vue d?aider l?enfant à s?épanouir ; il ne peut se concrétiser qu?à partir de la question suivante : «Que veut l?enfant ?», c?est-à-dire en répondant à ses besoins.


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