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Une ville, une histoire
Fadhma n?Soumeur (3e partie)
Publié dans Info Soir le 13 - 02 - 2005

Résumé de la 2e partie Fadhma est mariée contre son gré à son cousin maternel. Elle fait des scènes d?hystérie et demande à retourner chez elle.
Son époux et sa belle-famille font tout pour lui plaire, mais elle refuse de les écouter. A chaque fois que quelqu?un s?approche d?elle elle lance : «Je veux retourner chez mes parents !»
Bientôt, elle refuse de s?alimenter, elle déchire ses vêtements, elle se roule sur le sol. Mais on n?ose pas la renvoyer chez elle. Sa famille, avertie de ce qui se passe, décide de la ramener à la maison. C?est son jeune frère, Chrif, qui va la chercher. Le mariage n?a duré qu?un mois !
Plus tard, on demande à son époux de la répudier en prononçant trois fois la formule rituelle, mais Yahia refuse : il veut ainsi se venger d?elle en l?empêchant, par ce moyen, de se remarier.
Dans la tradition, en effet, tant qu?une femme n?est pas répudiée par la formule rituelle, elle reste attachée à l?homme qui l?a épousée?
A la maison, on l?accueille avec hostilité. N?a-t-elle pas entaché la réputation de sa famille en feignant d?être folle ? N?a-t-elle pas vexé son époux et sa belle-famille qui sont, de surcroît, ses oncles maternels ?
«Tu n?as pas honte de t?être comportée de la sorte ?, lui disent ses frères.
? Tu vas promettre de te montrer raisonnable et retourner auprès de ton mari, lui dit Tayeb, son frère aîné.
? Plutôt mourir», répond-elle.
En représailles, on l?enferme dans une pièce sombre de la maison, on lui donne sa nourriture dans une écuelle et personne ne lui parle. Si elle veut que sa mise en quarantaine cesse, elle doit se montrer raisonnable, c?est-à-dire retourner chez son époux. Mais à chaque fois qu?on lui en fait la proposition, elle s?écrie : «Non, non, je ne peux pas retourner là-bas !
? Alors, tu resteras en quarantaine.»
Elle connaîtra de nouvelles crises d?hystérie, puis elle se laissera dépérir, refusant de s?alimenter. Elle se tourne vers la méditation, y trouvant une consolation. Mais sa santé en prend un coup : elle souffre de terribles maux de tête qui la terrassent pendant des heures et, quand elle revient à elle, elle est affaiblie.
Ses frères, craignant pour sa vie, desserrent l?étau. C?est ainsi qu?ils ferment les yeux quand elle quitte la maison. En principe, elle ne doit pas sortir, d?abord parce qu?elle appartient à la caste des religieux, ensuite parce qu?elle est mariée? Les villageois ne sont pas du tout scandalisés par ce comportement : à leurs yeux, en effet, la jeune femme n?a pas toute sa raison et beaucoup pensent qu?elle est possédée. Or, un possédé est sacré : on ne le contrarie pas, au contraire, on le respecte et surtout on l?écoute? On croit, en effet, que le derwiche, le possédé, est en contact avec le monde de l?invisible et qu?il connaît l?avenir?
Fadhma, après avoir parcouru les ruelles du village, se rend dans des endroits escarpés et, là encore, elle s?adonne à la méditation. Parfois, des femmes du village la suivent, s?attachent à ses pas, attendant sans doute qu?elle fasse une prédiction. Mais Fadhma préfère garder le silence, s?enfermant sur elle-même. (à suivre...)


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