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Entraîneurs étrangers
Mode ou investissement ?
Publié dans Info Soir le 06 - 03 - 2005

Coaching De Lucien Le Duc à Robert Waseige, de Jean Snella à Jean-Paul Rabier, les clubs algériens et l?Equipe nationale ont toujours fait appel à un entraîneur étranger.
Comme tous les footballs du monde, le sport-roi en Algérie a, depuis longtemps, ouvert ses portes aux techniciens étrangers. Plusieurs noms se sont succédé à la tête de nos clubs et même de notre Equipe nationale, avec des fortunes diverses. Les uns ont marqué de leur empreinte indélébile leur passage, au point de porter le nom d?un stade tellement leur apport a été bénéfique ; d?autres, en revanche, n?ont laissé qu?un vague souvenir car n?ayant pas pu s?adapter au contexte algérien ou adapter leur conception à notre football.
Il y eut d?abord les Français pour des raisons historiques, puis ceux issus des pays de l?Est en raison des choix politiques de l?époque (années 70-80), avant que le marché ne se libère pour tous les techniciens venant de divers horizons (Irak, Palestine, Cameroun, Roumanie?).
Aujourd?hui, cinq clubs de l?élite, la JS Kabylie (Coste), le MC Alger (Rabier), l?ES Sétif (Révelli), l?USM Blida (Angheslescu) et l?US Chaouia (Gigiü) sans oublier le CS Constantine qui avait, en début de saison, Bracci, ont opté pour la carte étrangère, ce qui est déjà un record en soi. Et la liste pourrait s?allonger la saison prochaine compte tenu de la tendance actuelle et de la frénésie de nos dirigeants à recourir aux techniciens étrangers.
De ce fait, le débat est de nouveau relancé sur cette opportunité et ce choix : est-ce un phénomène de mode ou un réel investissement dans un football qui a accusé beaucoup de retard ? Les avis sont évidemment différents d?un acteur à un autre, mais à des conditions? A condition que ce soit une compétence avérée, qui peut apporter un grand plus et qui vient construire quelque chose sur la durée. Sinon, ce ne serait que de la poudre aux yeux de la part de dirigeants ne sachant que faire devant la pression d?un environnement souvent hostile et recourant donc à des solutions ou semblants de solutions pour faire passer la pilule et faire taire un public grognon.
Toutefois, à bien réfléchir, que peuvent faire des techniciens, fussent-ils les meilleurs, dans un milieu d?amateurs bricoleurs et de trabendistes où le minimum de moyens de travail (un terrain d?entraînement) n?existe pas ? C?est comme si on faisait appel à un Schumacher dans un pays où il n?y a que des carrosses et où on lui demanderait de battre des records ! Pour les plus pessimistes, aucun entraîneur ne pourra avancer quoi que ce soit tant que nos dirigeants restent des incompétents. La preuve est qu?ils vantent les mérites d?un entraîneur avant qu?il ne signe dans leur club pour ensuite s?en débarrasser comme un malpropre.
La finalité est qu?ils dépensent plus d?argent que pour un technicien algérien, pour peut-être les mêmes résultats ou pire. Où est l?investissement dans tout cela ? Un entraîneur qui n?est là que pour six mois ou un an, qui n?a pas fait le choix de son effectif ni préparé lui-même l?équipe ne peut changer grand-chose. Sans compter la déception et la frustration que peuvent vivre ces techniciens venus d?ailleurs lorsqu?ils se retrouvent confrontés à de faux problèmes, comme ce fut le cas dernièrement pour Rabier avec le MCA pour une sordide affaire d?argent qui a failli tout flanquer en l?air. Pour les plus optimistes, c?est une nouvelle page qui s?ouvre pour notre football qui a besoin de recourir aux compétences étrangères pour élever son niveau et progresser. Mais à voir le rythme effréné avec lequel les présidents de club changent d?entraîneurs (32 se sont succédé à la tête de treize clubs de la Nationale Une depuis le début de la saison, un triste record) cela nous laisse sceptiques quant à ce choix. Dans la mentalité et la culture de l?Algérien, notamment en football, rares sont qui investissent. Ce qui fait que le changement n?est pas pour demain.


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