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Cela s?est passe un jour / Aventures, drames et passions celebres
Le drame du «Pourquoi pas ?» (4e partie)
Publié dans Info Soir le 22 - 03 - 2005

Résumé de la 3e partie Le rêve de sillonner les mers de Jean- Baptiste Charcot, fils de l?illustre neurologue, Jean-Martin Charcot, est contrarié par sa famille : il fera sa médecine?
Adieu donc l?Ecole navale et les rêves du grand large. Jean-Baptiste entre à la faculté de médecine. Plus question de s?endormir sur les livres de voyage et de navigation : il doit les remplacer par les austères manuels d?anatomie et de chirurgie. Les programmes surchargés ne lui laissent guère de temps pour l?évasion, au demeurant, il finira par s?intéresser à une discipline qu?il n?aimait pas au départ et qui, finalement, s?avère des plus passionnantes. Il s?intéresse au fonctionnement du corps et aux maladies et, comme son père, il est porté par un élan de générosité, à chercher les moyens de soulager l?homme de ses souffrances?
Il décroche brillamment son diplôme de médecine et il est aussitôt recruté, d?abord comme interne des hôpitaux, puis comme chef de service à La Pitié-Salpêtrière où travaille son père. A son tour, l?élève devient un maître : il a des élèves qui suivent son enseignement et l?accompagnent quand il rend visite à ses malades. Déjà il se fait respecter, voire craindre, et on voit dans le «fils du patron» son possible successeur. En réalité, Jean-Baptiste n?a pas du tout cette ambition : il ne cherche pas à ressembler à son père ni même à accéder à la notoriété. Du moins, la notoriété dont il rêve relève d?un autre domaine. Jean-Baptiste, en effet, s?est remis à rêver de grand large et d?expéditions maritimes?
Il est dans son cabinet médical, mais en même temps qu?il discute avec ses patients, les ausculte et leur prescrit des traitements, il pense à la mer et aux bateaux. Certes, il est trop tard pour renoncer à sa carrière de médecin et entrer à l?Ecole navale, mais faute d?être marin professionnel, il peut toujours acheter un bateau. Il s?intéresse au prix de navires et ses clients, quand ils sont au courant des choses de la mer, lui apportent des informations, notamment en ce qui concerne le prix des bateaux.
Si aujourd?hui la navigation de plaisance s?est quelque peu démocratisée, grâce à la fabrication en série de navires légers, c?était, à l?époque de Charcot, une activité réservée aux riches snobs. Certes, le jeune homme ne dispose pas d?une fortune personnelle, mais, gagnant bien sa vie, il réussit à mettre de côté une coquette somme, une somme qui suffit, en tout cas, à l?achat d?un petit navire. Cela ne signifie pas qu?il va abandonner la médecine pour sillonner les mers mais il veut, avec le bateau qu?il se propose d?acheter, de s?offrir, de temps à autre des vacances. Le métier de médecin est très fatigant et il n?y a rien de mieux que de prendre le large pour se reposer et revenir plus frais et dispos, pour combattre de nouveau la maladie, soulager des souffrances et sauver des vies !
Il achète donc un bateau et passe ses premières vacances à la mer. Lui qui ne connaissait les bateaux que par les descriptions que l?on trouve dans les livres va vite apprendre à man?uvrer les voiles, à manipuler les instruments de navigation et à déchiffrer les cartes. Après de longues semaines passées au large, il revient, en effet, à ses malades, frais et dispos, mais le c?ur plein de nostalgie pour cette mer. Et déjà, il pense à d?autres vacances, à d?autres évasions? Le premier bateau lui paraissant trop petit, il le vend pour en acheter un autre plus grand. Les man?uvres sont plus compliquées, mais il apprend vite à le faire marcher ! (à suivre...)


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